Du 7 au 10 aout 2024, un atelier de renforcement de capacités des chefs religieux et communautaires des communes de Bassila, Kouandé, Péhunco et Toucountouna sur la promotion de récits positifs pour prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent a eu lieu à Natitingou. C’est une initiative du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) à travers le Projet Régional de Prévention et de Réponse à l’Extrémisme Violent dans le Corridor Atlantique sur financement de la Norvège.
Wilfried AGNINNIN
La Norvège et le Pnud continuent d’accompagner le gouvernement béninois dans sa lutte contre l’extrêmisme violent. C’est d’ailleurs le bien-fondé de cet atelier au profit des chefs religieux et communautaires des communes de Bassila, Kouandé, Péhunco et Toucountouna. L’objectif général de cette activité est de renforcer la participation des populations et des leaders religieux (imams et prédicateurs, prêtres et pasteurs, responsables des cultes endogènes) dans la promotion de la cohésion sociale, le vivre-ensemble et la lutte contre la radicalisation religieuse.
Plusieurs communications ont été présentées suivies de discussions au cours de cet atelier. Il s’agit de «Introduction aux discours de haine facteurs, conséquences sur la société et nécessité de les circonscrire et les déconstruire», «Radicalisation religieuse et intelligence avec les organisations terroristes» et «Quelle responsabilité pour les leadeurs religieux dans la consolidation de la paix et le vivre ensemble ?». Les participants à cette formation ont identifié des messages de haines existants dans leurs communes cibles et les différentes portes d’entrée avant de faire des propositions de messages pour contrer ces discours de haine et des stratégies pour pouvoir et faire passer ces messages positifs. De même, un plan d’action de sensibilisation des populations et fidèles des différentes Confessions religieuses au cours des cultes et prières a été élaboré, de même que l’adoption d’une feuille de route à mener par commune.
Il faut noter que les participants à cette formation sont les chefs religieux toutes tendances confondues, leaders communautaires, chefs traditionnels, têtes couronnées et les Maires des communes de Bassila, Kouandé, Péhunco et Toucountouna. Les travaux se sont déroulés en présence du Commissaire Mohamed Mama Chabi, représentant du Directeur Départemental Atacora de la Police Républicaine, de Sakinatou Bello Coordinatrice du projet Atlantic corridor et de Louis Tokpanou, Contrôleur Général de Police, Secrétaire Permanent de la Commission Nationale de Lutte contre la Radicalisation, l’Extrémisme violent et le terrorisme (Sp-Cnlcrevt), représentant le Ministre de l’intérieur et de la Sécurité Publique.
