C’en est trop et il urge de tirer la sonnette d’alarme. Le personnel du groupe de presse Daabaaru dans le septentrion béninois est la cible d’une série de cambriolages et de braquages à main armée. Au total, deux journalistes ont été braqués, trois autres cambriolés et l’agent comptable cambriolé également. À ce jour, trois motos de trois journalistes du même organe de presse ont été emportées. Une quatrième moto était sur le point d’être arrachée au portail d’une journaliste quand ses chiens lui ont sauvé la vie. Un appareil photo professionnel a été emporté lors d’un cambriolage au domicile d’un journaliste et enfin des ustensiles de cuisine volés au domicile d’une des victimes.
Au regard du nombre de cas et de la période très courte de ces forfaits, l’on est en droit de se poser des questions sur les motifs de ces cas d’insécurité sur les journalistes d’un même organe de presse. Qui en voudrait au jeune promoteur Barnabas Orou Kouman et son équipe ?
Il est très urgent, que les forces de l’ordre et de sécurité prennent leur responsabilité d’une part mais aussi que les autorités à divers niveaux prennent cette situation au sérieux d’autre part. La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication et le gouvernement doivent également agir face à cette insécurité que traversent les professionnels des médias de cet organe de presse du Bénin. Tous les professionnels des médias du Bénin et d’ailleurs sont appelés à prendre cette situation à cœur car comme le dit l’adage, “quand la maison de ton voisin brûle et tu ne l’aides pas à éteindre le feu, tu seras la prochaine victime d’incendie”. N’attendons pas le pire avant d’agir.
La Rédaction
