C’est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur dans la commune de Natitingou. Le vol de compteurs d’eau dans les ménages de la cité des Nanto, devient de plus en plus inquiétant. Selon le quotidien du service public, “La Nation”, plus de dix compteurs de la Société Nationale des Eaux du Bénin (Soneb), ont été volés par des individus non identifiés, la nuit du vendredi 3 septembre 2021. Interrogé par la source, le directeur départemental de la Soneb de l’Atacora, Marcel da Silva, a confirmé le fait en signalant avoir reçu de nombreuses plaintes des ménages. « Depuis quelques jours, les plaintes sont enregistrées au niveau de notre service dépannage signalant que des individus inconnus de la société, opèrent la nuit au niveau des installations et volent les compteurs des tiers. Ce n’est pas qu’on n’était pas habitué un peu au vol, mais c’était des cas rares, maintenant c’est devenu récurrent », a-t-il déploré. Il précise par la suite, « nous avons enregistré près de dix cas de compteurs volés dans plusieurs quartiers à la fois. Cela prouve que c’est un réseau qui est en train d’opérer ». A en croire le directeur, les voleurs sont généralement des voisins du quartier qui profitent de la venue de la pluie, pour commettre leur forfait. Par ailleurs, il explique que les compteurs sont pour la plupart, installés dans des parcelles inhabitées. Ce qui facilite le vol. Ces compteurs sont ensuite vendus à ceux qui font le commerce de ferrailles. D’autres par contre, à défaut de retirer les compteurs, endommagent les caisses qui les protègent, en envoyant un coup de marteau sur le pont de lecture.
Interpellés pour être complices des voleurs, les acheteurs de ferrailles ont nié le fait et ont confié être plutôt intéressés par le laiton, une matière ressemblant au cuivre qui se trouve sur le compteur. Ainsi, pour limiter les cas de vol, Marcel da Silva invite les populations à protéger leur compteur avec des caissettes fait avec du métal. De même, le directeur départemental de la Soneb de l’Atacora, a suggéré que le Bénin aille à l’école du Burkina-Faso en optant pour des compteurs en plastique.
Samira ZAKARI