Les conducteurs de taxi-moto communément appelés “Zémidjan” de la ville de Parakou sont mécontents. Et pour cause, les éléments de la police républicaine du commissariat central de Parakou ont arrêté 4 personnes de leur corporation la matinée du lundi 7 décembre 2020. Mobilisés le matin devant le commissariat, ces hommes en jaune ont réclamé de vive voix, le relâchement pur et simple de leurs collègues arrêtés par la police. N’ayant pas eu gain de cause, ils sont revenus à la charge la soirée du même jour à travers un mouvement de protestation devant le commissariat central de la ville de Parakou. Ces conducteurs souhaitent savoir la raison de l’arrestation de leurs collègues.
Rapproché, l’un d’entre eux qui a requis l’anonymat confie, « Tout récemment, on a fait part au maire de notre volonté de ne plus avoir de syndicats puisque ceux-ci ne nous défendent pas comme il le faut. On a donc dit au maire, qu’on aimerait juste installer des bureaux de représentants au niveau de chaque arrondissement. Le maire était même d’accord et nous a demandé d’aller échanger avec nos collègues et de nous entendre avec eux. On en était là quand, on a appris l’arrestation par la police de certains de nos collègues qui étaient nos portes voix lors de la rencontre avec le maire ». Ces conducteurs de taxi-moto pensent observer un mouvement de grève ce mardi 8 décembre 2020 afin d’avoir une suite favorable à leur revendication.
Les tentatives pour avoir le son de cloche du commissaire central de la ville de Parakou ont été vaines.
Samira ZAKARI
