POUR BOOSTER LA PRODUCTION COTONNIERE 2021-2022 : La Fn-Cvpc au contact des cotonculteurs dans les champs . Les acteurs satisfaits des résultats sur le terrain

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La Fédération Nationale des Producteurs de Coton (Fn-Cvpc) du Bénin a entamé le 9 septembre dernier, une tournée nationale de suivi et d’appui-conseil pour une bonne gestion de la phase de production du coton graine par les cotonculteurs. Cette tournée s’inscrit dans le cadre de la campagne cotonnière 2021-2022 et a démarré par le département de l’Alibori. Elle a pour principal objectif, de contribuer à améliorer la gestion des intrants coton et les rendements à l’hectare pour l’atteinte des objectifs de production retenus au titre de la campagne 2021-2022. L’étape de l’Alibori s’est achevée le samedi 11 septembre 2021 par la commune de Banikoara, sur des notes de satisfaction. C’était au détour d’une séance synthèse qui a eu lieu à l’Union Départementale des Coopératives Villageoises des Producteurs de Coton (Ud-Cvpc) de l’Alibori à Kandi, en présence du président de la fédération Gani Badou Tamou, du chef service semences et intrants chimiques de l’Association Interprofessionnelle du Coton (Aic) Victor Djikpesse Santos, du délégué de l’Aic région Alibori/2Kp Alassane Mannè Ammadou et bien d’autres.

Wilfried AGNINNIN

La prévision de production de coton graine au titre de la campagne cotonnière 2021-2022 au Bénin, est fixée à 950 000 tonnes sur la base de 700 000 hectares d’emblavures et un rendement moyen de 1,358 tonne à l’hectare. Cette ambition salutaire ne peut être une réalité si, et seulement si, tous les acteurs de la chaîne de production se donnent réellement la main en travaillant dans une parfaite harmonie. C’est pour concrétiser cette noble vision du gouvernement du président Patrice Talon, que la Fn-Cvpc a initié cette tournée nationale dans les champs de coton pour non seulement sensibiliser les producteurs sur le respect des itinéraires techniques de production de coton, mais aussi et surtout, les conséquences du bradage des intrants et l’usage des produits frelatés.

L’étape du département de l’Alibori a permis à la Fn-Cvpc et une délégation de l’Aic de prendre contact avec les producteurs de coton afin de toucher du doigt les réalités du terrain et de recueillir les préoccupations des cotonculteurs. Ainsi, trois jours durant, des champs de coton dans les communes de Malanville, Gogounou, Ségbana, Kandi et Banikoara, ont été visités. D’après le point fait par ces acteurs, la production de coton graine dans le département de l’Alibori est sur la bonne voie et augure d’un lendemain meilleur.

Pour le président de la Fn-Cvpc du Bénin Gani Badou Tamou, c’est une tournée qui est initiée par sa fédération avec l’appui de la direction mère de l’Aic. Pour le président Gani Badou Tamou, les résultats sur le terrain sont probants. « Les résultats à cette hauteur me donne satisfaction. Ma descente aujourd’hui 11 septembre 2021 à Banikoara, c’est pour venir échanger, constater l’évolution des plants et aussi voir l’accélération des travaux, la conduite qu’a apportée les conseils prodigués, les formations qui ont été suivies, engagées et financées par l’Aic, si cela a été adopté », a-t-il fait savoir. Il s’est réjoui du respect des itinéraires techniques par les producteurs. Cependant, le président de la Fn-Cvpc du Bénin a invité les cotonculteurs à maintenir le cap dans le suivi rigoureux des exigences de la production afin d’améliorer le rendement par hectare.

De son côté, le délégué de l’Aic région Alibori/2Kp Alassane Mannè Ammadou, a fait savoir que l’encadrement des producteurs a été un point capital pour l’Aic au cours de cette campagne cotonnière. Ainsi, la capacité des producteurs modèles qui, de part leur histoire, ont eu des résultats probants, a été renforcée afin d’améliorer les pratiques des itinéraires techniques de production. De même, un nouveau dispositif des techniciens stagiaires a été mis en place pour l’encadrement des producteurs. De ce fait, les producteurs ont exprimé leur satisfaction d’avoir vu leurs capacités renforcées. « On a vu des producteurs qui ont travaillé à l’effet d’améliorer la fertilité de leurs sols à travers des apports d’amendement organique, des cas de parcage des bœufs au niveau des champs, des cas d’apport de boue de vache au niveau des champs, pour donner plus d’éléments fertilisants, valoriser le potentiel humique, de valoriser l’engrais chimique qui est mis dans le champ. Parce que techniquement, on a besoin de mettre les deux éléments fertilisants minéraux et organiques pour avoir les meilleurs rendements. Cela a été les cas largement pratiqués par les producteurs. », a-t-il expliqué. L’épandage d’engrais Npk et l’urée séparée, ont été également une réalité et une avancée avec à la clé, une bonne application aux plants. La plupart des producteurs ont respecté l’application des produits phytosanitaires sur les plants. Selon Alassane Mannè Ammadou, tous ces paramètres ont permis de constater que les exploitations cotonnières sont caractérisées par le bon développement végétatif, la faiblesse de la pression parasitaire sur les plants et une bonne charge capsulaire. A l’en croire, ces résultats encourageants, témoignent du respect dans le traitement des champs de coton.

A chaque étape, les cotonculteurs ont pris l’engagement de suivre rigoureusement les itinéraires techniques pour booster davantage la production cotonnière dans ce département. La tournée se poursuit dans les autres départements du Bénin.

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