La lecture est une activité impérative dans la vie d’un être humain, quel que soit son rang social. Ainsi à travers la lecture, l’on arrive à construire sa personnalité et a quitté le cirque de l’ignorance pour celui de la lumière. Le livre était considéré comme le moyen unique pour accéder à la connaissance. Mais avec l’avènement des Technologies de l’Information et de la Communication (Tic), le recours au livre physique se fait de plus en plus rare. A travers les Smartphones et autres outils informatiques, l’on parvient facilement à ses fins quant au savoir. Ce nouvel outil informatique offre des réponses spontanées et fiables. L’internet se présente donc aujourd’hui comme une panacée pour la documentation.
Cependant, cette nouvelle habitude a pris des proportions ascendantes au point où l’on est en droit de se demander si le livre ne présente plus aucune utilité et de surcroit tend à sa disparition. La réponse à cette préoccupation semble négative. Pour Didier Voitan, documentaliste et responsable du Conseil des Activités Educatives du Bénin (Caeb) de Parakou « le numérique facilite l’accès rapide à l’information mais factuel, c’est-à-dire peut être à courte durée alors que le livre ne peut disparaitre. Il demeure toujours ». Aussi, la documentation physique donne une certaine opportunité pour mieux garder les informations contrairement à l’internet. Pour le responsable du Caeb de Parakou « les bibliothèques sont plus recommandées pour les apprenants » dans l’acquisition du savoir. En dépit de la révolution des ressources technologiques, le livre a toujours sa place dans l’univers de connaissances. Il subsiste aux aléas des Tic.
Par ailleurs, certaines personnes font recours aux bibliothèques virtuelles en raison de non disponibilité des bibliothèques dans toutes les localités. Le spécialiste conseille alors de faire usage de l’internet pour se documenter mais sans pour autant ignorer le livre qui demeure un moyen pédagogique efficace et intarissable.
Daniel KOUAGOU (Stg)