RECRUDESCENCE DES BRAQUAGES A PORTO-NOVO : La police républicaine défiée au quotidien !

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RECRUDESCENCE DES BRAQUAGES A PORTO-NOVO

La police républicaine défiée au quotidien !

La ville de Porto-Novo est devenue depuis quelques semaines le théâtre d’une insécurité permanente et persistante dictée par les hors-la-loi. De jour comme de nuit, le braquage et le vol à main armée se comptent parmi le lot quotidien des citoyens de la ville capitale et ses environs. Il ne se passe plus de jour sans que tel ou tel ne soit perturbé dans sa quiétude et dépossédé de son bien.
Si l’on s’accorde à reconnaître que la recrudescence des braquages est souvent liée à chaque changement de main à la tête de nos forces de l’ordre, la ville de Porto-Novo continue alors d’en faire les frais malgré que ce passage de responsable à la tête de la police républicaine est intervenue depuis le mois de juillet dernier. Profitant des failles liées à cette nouvelle organisation, les hors-la-loi poursuivent ainsi leurs assauts mettant en péril la vie de plusieurs concitoyens.

A titre illustratif, un motocycliste aurait été dépossédé de son engin au soir de ce lundi 19 août au carrefour du cinquantenaire à Ouando selon des sources dignes de foi. Parlant justement de vol de moto, c’est désormais le chou gras des bandits, tant la nuit qu’en plein jour. Il suffit juste d’introduire le sujet en discussion dans n’importe quel recoin de la ville pour être apeuré par les témoignages. Des citoyens abattus devant leur portail, des motocyclistes poursuivis et braqués en pleine circulation, ceux dépossédés suite à une imprudence et autres victimes se comptent par centaine.

La police Républicaine incompétente ?

La combinaison de la police et de gendarmerie ayant abouti à une seule force de sécurité dénommée police républicaine ne semble pas être à la hauteur de la mission de lutte contre l’insécurité.

Si l’on se réjouit de la présence permanente de ces éléments sur le terrain, il n’est pas superflu de reconnaître et de dénoncer leur infériorité à couvrir le territoire de compétence afin de contrer les assauts des bandits. Mieux, au sujet des primes à payer aux policiers pour leurs différentes patrouilles, cela laisse un gout amer qui ne peut encourager les hommes en uniforme à donner le meilleur d’eux-mêmes. Mais chose curieuse et paradoxale, les bandits sont aussitôt informés de toutes les stratégies mises en place par la police pour les mettre en déroute d’où, la probabilité d’une présence des traites au sein de la police républicaine n’est pas à écarter.

Au regard de ce constat qui ne met personne à l’abri de la fougue des divorcés sociaux, une franche collaboration serait salutaire.

Charles Honvoh

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