REPORT DE L’ELECTION DU MAIRE A PARAKOU ET AILLEURS : Une leçon pour Abomey-Calavi

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Six communes du Bénin n’ont pu élire comme annoncé hier jeudi 28 mai, les membres de leur exécutif communal ou municipal. C’est le cas entre autres des communes de Houéyogbé, Ouaké, Adjarra. La situation qui a le plus retenu l’attention des concitoyens reste l’élection du nouveau maire de Parakou qui s’est soldée par un échec cuisant pour les Fcbe avec une double candidature. Un scénario qui devrait servir de leçon aux nouveaux caïds de la cité dortoir d’Abomey-Calavi.

A Abomey-Calavi, la discorde semble prendre les pas sur la raison. Les nouveaux conseillers tirent le drap de leur côté. Chaque conseiller réclame le poste de maire. C’est le cas de Godomey, le plus grand arrondissement de la commune, en termes de superficie et de démographie. La bataille reste épique entre vieux compagnons politiques qui n’entendent pas fléchir.

La cinglante défaite observée dans les communes où les maires n’ont pas été élus hier jeudi 28 mai pourrait encore faire école à Abomey-Calavi. Le diable est dans les détails, dit-on. L’actuel maire risque d’essuyer une douche froide. Il doit pouvoir calmer les esprits et instaurer le dialogue, gage d’une élection sans anicroches.

Godomey réclame son maire alors que Bada tient la ficelle. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. L’échec de Parakou et ailleurs pourrait devenir une contagion. Les conseillers de la liste majoritaire doivent aplanir les divergences. Le week-end peut être mis à profit pour corriger ce qui peut encore l’être.

Spero AKOVOGNON, Cpt Atl-Lit

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