SALON DES TIC POUR L’AGRICULTURE
L’Université de Parakou opte pour la révolution verte
La deuxième université du Bénin accueille depuis le mercredi 26 Septembre dernier le Salon des Tic pour l’agriculture. Un salon entrant dans le cadre de la semaine africaine des sciences, est réservé aux jeunes start-up venus de plusieurs pays à travers le monde notamment la Suisse, le Canada, la Côte d’Ivoire, la Guinée etc. Réunis dans la salle 22 de l’Université de Parakou, les participants auront droit pour 72 heures à une cinquantaine de communications autour du thème «Ict4 Ag au Bénin : Quelles opportunités pour le développement de l’agriculture ?». La cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence du directeur départemental de l’économie numérique et de la communication, représentant le ministre de l’économie numérique et de la communication, du troisième vice recteur de l’Université de Parakou et de la chargé du projet Prosol de la Giz.
Wahabou ISSIFOU
Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable. Restaurer les terres et sols dégradés et s’efforcer de parvenir à un monde sans dégradation des sols. Tels sont les objectifs que poursuit ce salon à l’horizon 2030. Initié par Next Einstein Forum (Nef), le salon des Tic pour l’agriculture est selon Donald Tchaou ambassadeur Nef 2017-2019, une occasion pour les jeunes start-up d’échanger et de présenter les résultats de leurs recherches et créations pour le développement durable de l’agriculture. C’est aussi pour lui une opportunité de partage d’expérience entre les jeunes start-up et leurs aînés.
Pour Ansèque Gomez, troisième vice recteur de l’Université de Parakou, représentant le recteur, cette séance d’échange scientifique est en adéquation avec l’engagement et la dynamique des institutions de recherche pour mieux impacter le développement agricole du Bénin. «Personnes ne doute aujourd’hui de l’importance des Tic surtout du numérique dans l’impulsion des domaines de développement… » a-t-il souligné en précisant que c’est une opportunité à saisir pour les producteurs agricoles qui leur permettra d’économiser en temps, en énergie et en moyen financier.
En abordant dans le même sens, Mélanie Djédjé, chargé du projet Prosol de la Giz a montré toute l’importance que constitue l’utilisation de la technologie agricole dans l’élimination de la faim et de l’assurance de la sécurité alimentaire qui par ricochet permettra à améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable.
Victorien Abaya, directeur départemental de l’économie numérique et de la communication, représentant la ministre de l’économie numérique et de la communication a dans son propos félicité et encouragé tout le comité d’organisation pour tous les efforts consentis dans l’organisation dudit salon. Il a, par ailleurs, reconnu la révolution que le monde a connu à travers l’utilisation des Tic. «Comme les grandes puissances, les pays en voie de développement comme la notre ne peut s’écarter de cet enjeu de développement basé sur le numérique… » a-t-il précisé en ajoutant que les start-up ont un grand défi à relever par le biais des Tic. « Notre pays qui est aussi basé sur l’agriculture qui est aussi diversifié m’amène à dire que les start-up ont suffisamment de la matière. Car les entreprises agricoles ont besoin d’informer et d’accompagner pour accroître la production, sans doute d’influencer positivement la croissance économique » a-t-il conclu.
Il faut rappeler qu’au delà des communications, les participants visiteront les stands installés pour l’occasion et mèneront des discussions au terme desquelles des recommandations pour le développement durable de l’agriculture par le biais des Tic seront proposées.