SOUTENANCE DE THÈSE À L’UNIVERSITÉ DE PARAKOU : Léonard Mitokpe accède au grade de Docteur en sciences agronomiques

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La salle de conférence de la Faculté d’Agronomie (Fa) de l’Université de Parakou (Up) a accueilli le samedi 27 juillet 2024, la soutenance de thèse de doctorat de Léonard Comlan Mitokpe. Il a mené ses travaux de recherches à l’Ecole Doctorale des Sciences Agronomiques et de l’Eau (Edsae) de l’Up. Au terme de sa présentation, il a accédé au grade de Docteur de l’Up en sciences agronomiques. C’était en présence de ses parents, proches et amis.

Aboubakar FAÏSSAL & Élie ADEOLA (Stgs)

C’est fait. Le cercle des docteurs de l’Université de Parakou (Up) précisément de l’Ecole Doctorale des Sciences Agronomiques et de l’Eau (Edsae) s’est une fois encore élargi. Léonard Comlan Mitokpe, puisque c’est de lui qu’il s’agit est désormais Docteur.

« Influence de la négociation interculturelle dans le commerce international des produits tropicaux sur la performance commerciale et la sécurité alimentaire des producteurs de noix de cajou au Nord Bénin ». C’est le thème sur lequel a travaillé le nouveau Dr. Après avoir présenté la quintessence de son travail et répondu avec brio aux questions des membres du jury, Léonard Comlan Mitokpe a été élevé au grade de Docteur en sciences agronomiques, option Économie des Ressources Naturelles (Ern) avec la mention très honorable.

Selon le tout nouveau Docteur, le choix porté sur ce thème se justifie par le fait qu’aujourd’hui, « la mondialisation des affaires se densifie de telle enseigne qu’en matière de commerce international, plusieurs paramètres s’imposent ». A l’en croire, la culture fait son apparition totale dans les spécificités commerciales. Ce qui signifie, à l’entendre, qu’il ne suffit plus de maîtriser les techniques de négociation commerciale pour se rendre sur le marché international. Cette étude a permis à Léonard Comlan Mitokpe, de comprendre que « la négociation interculturelle impacte positivement les questions de négociation commerciale ». Il est parvenu aussi à comprendre qu’elle impacte la vie, la sécurité alimentaire des producteurs de cajou précisément ceux du Nord-Bénin. C’est la raison pour laquelle, il entend en postdoc, « sortir les spécificités non prises en compte à travers ce travail ». Ceci, afin que ce travail impacte de façon positive et significative, la communauté commerciale en l’occurrence les producteurs de cajou.

Au terme de la soutenance, le président du jury professeur Sanni Mouftaou Amadou a reconnu la bonne qualité du travail de l’impétrant. « Le plus important, c’est les résultats intéressants parce que c’est une question qui n’a jamais été creusée par le passé », s’est-il réjoui. Ainsi, il pense qu’il faut promouvoir la recherche pour que le commerce puisse donner des résultats qui contribuent au développement durable de la population.

Plus loin, le président a donné des conseils à la jeune génération qui selon lui a « un savoir-faire, mais qui n’a pas un savoir-être ». Il souligne que le savoir-être s’acquiert à travers l’expérience acquise à travers toutes les étapes du processus de cycle de vie ». En fin de compte, le professeur s’est dit très fier d’entendre le nouveau docteur affirmer sa volonté à aller en postdoc.

Il faut noter que cette thèse a été dirigée par Jacob Affouda Yabi, Professeur Titulaire des universités du Cames, enseignant-chercheur à la Faculté d’Agronomie de l’université de Parakou. Elle a également connu un co-directeur en la personne de Erick Virgile Bertrand Azando, professeur titulaire des universités du Cames et enseignant-chercheur à la faculté d’agronomie de l’Up.

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