SOUTENANCE DE THESE DE DOCTORAT À L’UNIVERSITÉ DE PARAKOU : Laurent Gnonlonfin, désormais Docteur en sciences agronomiques

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La salle des actes de la Faculté de Droit et de Science Politique (Fdsp) de l’Université de Parakou (Up) a servi de cadre le mercredi 22 novembre 2023 à la soutenance de thèse de doctorat de Laurent Gnonlonfin. L’impétrant a mené ses travaux de recherches à l’Ecole Doctorale des Sciences Agronomiques et de l’Eau (Edsae) de l’Up. Au terme de la présentation de ses résultats, il a été élevé au grade de docteur en sciences agronomiques, spécialité Aménagement et Gestion des Ressources Naturelles avec la mention honorable. C’était en présence des parents et amis de l’impétrant. 

Aboubakar FAÏSSAL( Etd-Cfoman-Daabaaru)

Le cercle des docteurs de l’Université de Parakou en sciences agronomiques et de l’eau s’agrandit. Laurent Gnonlonfin vient de rejoindre ce cercle après sa soutenance de thèse. «Importance ethnobotanique, écologique, variabilités morphologiques et propagation de Diospyros mespiliformis Hochst ex. Rich (Ebenaceae) au Bénin, Afrique de l’ouest ». C’est le thème sur lequel l’impétrant a travaillé pendant plusieurs années.

Après avoir défendu le fruit de ses recherches et répondu aux questions des membres du jury, Laurent Gnonlonfin a obtenu la mention honorable. Selon l’impétrant, l’objectif de cette étude est de montrer l’importance de l’ebenaceae qui est une «essence forestière, autochtone et fruitière qui fournit beaucoup de services aux populations». À travers cette étude, l’impétrant a investigué sur la structure écologique ethnobotanique à travers les zones climatiques et les habitats, étudié les variabilités morphologiques des organes de cette espèce. C’est pourquoi il pense que cette étude va jouer un rôle important dans la prise des décisions pour «l’amenagement des populations et des peuplements de cette espèce pour être multipliée dont la disponibilité sera évidente». Ainsi donc, l’espèce peut être pérennisée.

A l’issue de cette soutenance, le président du jury, le Professeur Jacob Affouda Yabi n’a pas manqué de saluer l’effort de l’impétrant. Il a souligné que c’est un «travail scientifique bien fait qui respecte les normes de la science». Le professeur Jacob Affouda Yabi a ensuite notifié qu’il n’est pas aussi facile de rédiger une thèse en anglais en raison de ce que les études en agronomie se font en français.

Pour rappel, cette thèse a été supervisée par Christine Ouinsavi, professeure titulaire de sylviculture et de biologie forestière et enseignante-chercheure à la Faculté d’Agronomie (Fa) de l’université de Parakou (Up). Cette thèse a également connu la participation par visio-conférence du docteur nigérian Djimoh Saka de l’université d’Ibadan.

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