TRANSHUMANCE ET SÉCURITÉ DES TERRITOIRES AU BÉNIN : Les acteurs impliqués en atelier de réflexion à Parakou

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TRANSHUMANCE ET SÉCURITÉ DES TERRITOIRES AU BÉNIN

Les acteurs impliqués en atelier de réflexion à Parakou

L’institut français de Parakou abrite depuis le mardi 23 juillet dernier, un atelier de réflexion sur la transhumance et la sécurité des territoires au Bénin. Une initiative de l’ambassade de la France près le Bénin qui réunit les forces de sécurité, les Ong, les magistrats, les élus locaux, représentants des éleveurs ainsi que ceux des agriculteurs venus du septentrion.

Wilfried AGNINNIN

Les conflits entre éleveurs et agriculteurs sont récurrents dans les contrées du Bénin surtout dans le septentrion. C’est pourquoi fidèle à son idéologie, l’ambassade de la France près le Bénin choisit chaque année des thématiques qui ont trait au nord Bénin. L’an dernier, les réflexions ont tourné autour du thème « la criminalité environnementale et le braconnage dans les aires protégées ». L’objectif de cet atelier, est d’amener les acteurs impliqués dans le secteur à réfléchir sur la question afin de réduire les conflits qui naissent souvent entre éleveurs et agriculteurs.
Pour le colonel Bruno Manin l’attaché de sécurité intérieur à l’ambassade de France à Cotonou, vaut mieux prévenir que de réprimer. Selon lui, cette rencontre permettra un dialogue intercommunautaire entre les acteurs concernés. « Ce n’est pas en trois jours qu’on va changer un phénomène qui perdure depuis plusieurs années. Je pense que cet atelier tombe en bon moment parce que le code pastoral vient d’être promulgué et beaucoup de gens ne savent pas qu’il existe », a-t-il fait remarquer. Il espère de cette assise des échanges fructueux pour désamorcer les conflits entre nomades et sédentaires.
Les échanges qui prennent fin le jeudi 25 juillet prochain permettront aux acteurs impliqués dans ce secteur de réfléchir sur la problématique de la transhumance au Bénin afin de trouver des voies et moyens pour endiguer les conflits liés à ce phénomène. C’est également un atelier de partage d’expérience.

Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion

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