Au cours d’une séance de restitution de l’audit Fadec 2016, les contres performances de la commune de Gogounou, l’ayant classé au soixante-sixième rang sur le plan national, ont été exposées. Prenant acte des insuffisances de l’administration communale, le premier adjoint au maire, au nom du maire empêché a promis tenir compte des différentes remarques, suggestions et recommandations, pour renverser la tendance dans les années à venir. S’était en présence des représentants de la Commission Nationale des Finances Locales (Conafil) et des élus communaux.
Barnabas OROU KOUMAN
Les performances de la commune de Gogounou en ce qui concerne la gestion des Fonds d’Appui au Développement des Communes (Fadec) ne sont du tout pas bonnes. En effet, du 40è rang en 2014, la commune de Gogounou est passée au 58è en 2015. L’audit de 2016 classe Gogounou au 66è rang sur les 77 communes que compte le Bénin. Ces différents rangs très peu honorables, posent un réel problème de gestion à la base. Les différentes équipes communales qui se sont succédées ainsi que l’administration communale semblent éprouver d’énormes difficultés dans la gestion des ressources à elles allouées par l’État.
Les raisons des contres performances de la commune
La commune de Gogounou a connu au cours de ces trois dernières années, une alternance et une instabilité à sa tête. En effet, après l’élection du maire Sanni Gounou à l’Assemblée Nationale, l’administration locale a connu une alternance avec l’arrivée du maire Salifou Bachabi. Ce dernier sera destitué par la suite, le règne revenant à Alidou Moutawakilou. La première cause des contres performances pourraient être imputée à ces différentes situations.
Par ailleurs, l’autofinancement des investissements, la non consommation des crédits disponibles, le problème d’archivage et le non respect des procédures de passation des marchés publics sont aussi à la base de cet triste résultat enregistré.
Face aux remarques et suggestions des membres de la Conafil, l’autorité communale s’est dit prête à œuvrer afin que les années à venir, de telles insuffisances ne s’enregistrent plus et que la commune de Gogounou soit désormais parmi les premières en matière de gestion des fonds Fadec et de la bonne gouvernance.