Les Plans de Développement Communaux quatrième génération (Pdc4), des communes du département du Borgou, à l’exception de la municipalité de Parakou ont été examinés et validés. C’était le vendredi 8 novembre 2024 à l’occasion de la deuxième session ordinaire du Conseil Départemental de Concertation et de Coordination (Cdcc) du Borgou pour le compte de l’année 2024. Les travaux se sont déroulés à la salle de conférence de l’ex-Cpr de la préfecture de Parakou sous la direction du Secrétaire Général (Sg) du département Sanni Bio Bayé, représentant le préfet.
Aboubakar FAÏSSAL (Stg)
Sept communes du département de Borgou peuvent désormais entamer la phase de mise en œuvre des projets de leur Pdc4 après sa validation. Il s’agit de Tchaourou, N’Dali, Nikki, Pèrèrè, Sinendé, Bembéréké et Kalalé.
Selon le Président de l’Association pour le Développement des Communes du Borgou (Adecob) Tidjani Bani Chabi, ces documents stratégiques constituent une référence pour les actions futures. A l’entendre, ils tracent la voie pour un développement harmonieux et durable. «Ensemble, nous avons pu établir des plans qui répondent aux besoins réels des communes en tenant compte des spécificités locales et intégrant les objectifs de développement durable», a-t-il confié. Par la suite, il s’est dit très engagé, avec l’ensemble des maires, des Secrétaires Exécutifs (S.e) des mairies du département, à faire vivre ces plans de développement au sein de chaque commune avant de rassurer que tout sera mis en œuvre pour leur application efficace. «Ils sont non seulement des outils de planification mais aussi des instruments pour la transformation sociale, économique et environnementale de notre département», a-t-il conclu.
A son tour, Sanni Bio Bayé, Secrétaire Général (Sg) du département représentant le préfet a laissé entendre que le Cdcc en tant qu’organe de réflexion sur les stratégies de développement local durable dans le département a un rôle important à jouer. Il vise selon lui «l’amélioration des conditions de vie des populations et le succès de la réforme du secteur de la décentralisation». Sanni Bio Bayé a aussi souligné qu’au regard de nombreux défis à relever pour le développement durable du département et la création des conditions adéquates de vie pour les différentes communautés, il espère, que de fortes recommandations seront formulées. Lesquelles recommandations seront selon lui, susceptibles d’améliorer les indicateurs à divers niveaux.
Ainsi, ces documents sont des moyens pour les autorités locales d’établir des priorités claires et de mieux coordonner les ressources pour répondre aux besoins spécifiques de leurs communautés respectives. Pour le moment, seul celui de Parakou n’a pas été validé en raison de ce qu’il est en pleine élaboration.
Il faut noter que la session a également connu l’animation de trois communications. La première a consisté à présenter les missions de l’Association Béninoise pour le Marketing Social et la communication pour la Santé, Population Service International (Abms/Psi) et les opportunités qu’elle offre aux communes. La deuxième s’est intéressée aux missions de l’Institut Français de Parakou (Ifp) et aux opportunités qu’il offre aux communes et enfin la troisième communication qui a porté sur les missions de la Fondation des États-Unis pour le Développement en Afrique et les opportunités qu’elle offre aux communes.