_ Dangui bonjour !
_ Oui bonjour BOK, comment vas-tu ?
_ Je pensais que tu n’allais pas décrocher mon appel!
_ Pourquoi tu dis ça ?
_ Comme tu ne veux plus me sentir dans le pays là !
_ Comment peux-tu dire ça ? Que s’est-il passé ?
_ Tu veux dire que tu ne sais pas que j’ai été arrêté, menotté, jugé et condamné ainsi que deux de mes collaborateurs dans ce pays ?
_ Comment ça ? Quand ? Pourquoi ?
_ Va demander à tes gens là-bas. Je ne vais pas te répondre même. Tu n’es pas un bon ami.
_ Pourquoi tu dis des choses pareilles ? Je t’assure que je n’étais pas au courant et compte sur moi pour me renseigner.
_ Après avoir échappé à la prison, j’ai perdu ma chère maman la semaine qui suit, même message de condoléances, tu n’as pas envoyé, à plus forte raison venir aux cérémonies. C’est comme ça qu’on est amis?
_ BOK, quelles sont ces informations que tu me donnes ainsi? Franchement je t’assure que je n’étais pas au courant. Toutes mes sincères condoléances.
_ Dangui moi je ne vais plus t’appeler. Je te laisse dans tes jeux brutaux. Gère comme tu veux, poursuis tes jeux brutaux comme bon te semble mais, sache toujours quelque chose, il y a l’après pouvoir qui est plus long que la période du pouvoir. Moi je m’arrête ici. Bon courage pour la suite.
Chers internautes, c’est le dernier numéro de votre chronique Allô Dangui. Merci à tous ceux qui ont été des nôtres depuis des années.
Fin.
