APRES 3 ANNEES DE MISE EN ŒUVRE DU PFS MEDIATION ET FACILITATION SOCIALE DE LA FLASH : Les acteurs de l’Université de Parakou satisfaits des résultats

4 ans ago | Written by
21 533 vues
0 0

 

Le Laboratoire d’Etude et de Recherches sur les Dynamiques Sociales et le Développement Local (Lasdel) a abrité le mercredi 03 juin dernier un atelier d’évaluation interne à mi-parcours de la mise en œuvre du Pôle de Formation Spécialisée (Pfs) Médiation et Facilitation Sociales de la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (Flash) de l’Université de Parakou. C’est un projet financé par la Coopération Belge et qui vise à accompagner les étudiants en Master spécialisé en méditation et facilitation sociale dans leur formation jusqu’à leur adoption par le marché de l’emploi. Les travaux ont été lancés par le recteur de l’université de Parakou Prosper Gandaho en présence des autorités de mise en œuvre du programme, des étudiants bénéficiaires, des doyens des différents départements de la Flash, des autorités à divers niveaux de l’administration de l’Up.

Samira ZAKARI

Former et mettre sur le marché de l’emploi des professionnels de diverses sources disciplinaires en médiation et facilitation sociale, destinés au secteur des interventions et politique de développement. Tel est l’objectif du projet, Pôle de Formation Spécialisée en Méditation et Facilitation Sociale de la Flash de l’Up. Ce projet financé par la Coopération Belge a une durée de vie de 5 ans, de 2017 à 2022 et prend en compte chaque année environ 30 étudiants en Master dans cette spécialité à l’Up.

En procédant au lancement de l’atelier, le recteur de l’université de Parakou Prosper Gandaho a expliqué qu’« un projet est un cadre indicatif d’actions programmées. Seul l’environnement institutionnel social donnera sa vraie face ». C’est ce qui justifie donc la tenue de cet atelier qui a permis à tous les acteurs notamment les autorités à divers niveaux de l’université et surtout ceux de la Flash d’être informés du niveau d’exécution du projet, de ses forces et faiblesses et de donner de nouvelles orientations pour sa mise en œuvre sur les 2 ans restants. Et parlant de niveau d’exécution, le coordonnateur du Pfs Médiation et Facilitation Sociale Emmanuel Sambieni a fait savoir que le projet a été véritablement construit en 3 ans. « On a pu établir des curricula de formation, le nombre de matière, le nombre d’heure par matière, quel enseignant par matière. On a déjà recruté en 3 ans des étudiants pour participer à raison de 30 étudiants par année. On a déjà fait soutenir des étudiants. Il faut dire qu’il y a des Ong nationales comme Sia N’son, Dedras, Décam-Bethesda et des Ong internationales comme Louvain Coopération, Helvetas qui nous accompagnent », a informé le coordonnateur du programme. Aussi faut-il souligner que les recherches qui ont été initiées sur les techniques de règlement des conflits sont déjà à l’actif du projet. Des séries de formation sont également organisées à l’endroit des enseignants qui interviennent dans la mise en œuvre du projet. « Une dizaine d’enseignants quitte la Belgique et autres pays de l’Afrique comme le Congo, le Sénégal pour donner des cours aux étudiants », a ajouté Emmanuel Sambiéni.

Ainsi, après trois ans sur cinq ans de mise en œuvre de ce projet, les acteurs se sont réjouis de l’atteinte des objectifs, soit plus de 50% de taux d’exécution.

Quelques défis à relever

Cependant tout n’a pas été rose. Des difficultés sont à signaler. Selon le coordonnateur du programme, « la principale difficulté est l’univers institutionnel universitaire. C’est à dire, à l’université, c’est difficile de mobiliser les enseignants parce que chacun à ses autres préoccupations. C’est la grosse difficulté », a souligné le coordonnateur. Les participants ont également à leur niveau noté quelques failles qu’il faudra corriger pour plus de résultats. Ainsi, l’adjoint au chef de département de Sociologie-Anthropologie Julien Hadonou, présent à l’atelier, a tout en félicitant la mise en œuvre du projet, invité les responsables à plus de collaboration et d’implication des acteurs intervenant dans le domaine notamment les responsables de la Flash car, « c’est un projet qui est porté par la faculté et la faculté c’est beaucoup de personnes. Il va donc falloir manager tout le monde, fédérer toutes les énergies autour du projet », a t-il notifié.

Ainsi après les débats et les doléances des participants, de nouvelles directives ont été donné pour une réelle implication de tous les acteurs en vue de la réussite totale du projet en 2022.

Article Categories:
A la une · Éducation

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru