L’Atacora fait partie des départements réputés dans la consommation de l’alcool frelaté communément appelé “Sodabi” au Bénin. Malgré les conséquences sanitaires et sociales de cette pratique, elle garde le haut du pavé dans ce département. « Chaque jour, on voit arriver des malades avec de gros ventres remplis d’ascite, un liquide produit par le foie quand il est complètement foutu », confie tristement Florent Priuli agent de santé à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu de Tanguiéta, à la journaliste Flore Nobime de ‘’Banouto’’. De son côté, Gaston Behiti, président de l’Organisation Non Gouvernementale (Ong) “Dynamique civique pour une veille citoyenne” précise que « dans chaque famille, surtout dans les villages, il y a un ou plusieurs décès du fait de ce fléau et tout le monde en est conscient ». Décès, coma éthylique, hépatite, cirrhose, alcoolisme sont autant de conséquences de la dépendance à l’alcool frelaté.
Lisez l’intégralité de l’enquête réalisée sur les désastres sanitaires et sociaux qu’engendre l’alcool frelaté dans le département de l’Atacora.
Samira ZAKARI
NB: Cet article est réalisé dans le cadre du projet “Enquêtes sur les droits sociaux au Bénin en 2021: cas de l’eau et la santé”, qui bénéficie de l’appui technique et financier de la Fondation Friedrich Ebert (FES) au Bénin et piloté par Banouto, dans un partenariat avec Matin Libre, La Météo, Daabaaru et ODD TV.
https://www.banouto.bj/article/investigation-reportage/20220125-alcool-frelate-le-fardeau-social-et-mortel-de-l-atacora-au-benin-3-4
DÉPARTEMENT DE L’ATACORA : La mort se vend à vil prix dans les bistrots
