BÉNIN/LUTTE CONTRE L’EXTRÉMISME VIOLENT DANS LE BORGOU ET LA DONGA : Fercab, Caritas Bdbd, Educ’Action et We World Gvc mettent en œuvre le projet Sympa-Bd

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Le projet Synergie et Mobilisation Médias pour la Paix dans le Borgou et la Donga (Sympa-Bd) a été lancé le lundi 23 janvier 2023 à Parakou. Il a pour objectif de renforcer les médias pour qu’ils contribuent à la prévention de l’extrémisme violent par une implication participative et effective des acteurs communautaires à la consolidation de la paix au Bénin. La conférence de presse de son lancement s’est déroulée en présence du Secrétaire Exécutif de la Fédération des Radios Communautaires et Assimilées du Bénin (Fercab) Aziz Koto Chabi, du Président de l’Ong Educ’Action Ulrich Vital Ahotondji, des représentants des préfets du Borgou et de la Donga, des représentants des Organisations de la Société Civile et des journalistes de Parakou et ses environs.

Wahabou ISSIFOU

Lutter contre l’extrémisme violent, c’est le cadre dans lequel s’inscrit ce projet financé par l’Union Européenne à travers l’Ordonnateur National du Fonds Européen pour le Développement (Fed). Il est mis en oeuvre par le consortium Fercab, Caritas Bdbd, Educ’Action et We World Gvc dont le Chef de file est la Fercab.

Pour le Secrétaire Exécutif de la Fercab Aziz Koto Chabi, le lancement du projet vise à informer et à mobiliser les acteurs des médias, les autorités locales et religieuses, les têtes couronnées et les membres de la société civile de la zone d’intervention du projet pour une meilleure synergie d’action dans la lutte contre l’extrémisme violent.

Le présidium

Quand au Président de l’Ong Educ’Action Ulrich Vital Ahotondji, c’est un projet qui remet les médias au cœur de l’éducation à la paix, à la non violence, à la tolérance et surtout du vivre ensemble. « Ce projet entend développer une synergie entre les différentes composantes de la société », a-t-il martelé en précisant que les capacités des professionnels des médias seront renforcées afin qu’ils produisent des contenus avec des thématiques de qualité à diffuser. La parole sera ensuite donnée aux acteurs de la société civile pour valoriser les diverses initiatives afin de consolider la paix, selon lui. Ulrich Vital Ahotondji a également informé l’assistance que des espaces de dialogue seront renforcés avec des partages d’expérience avec des têtes couronnées, des clubs d’écoute et d’alerte, tout ceci, avec l’implication des personnes en situation de vulnérabilité. A l’en croire, un club des ambassadeurs de la paix sera aussi mis en place. Il a, pour finir, invité toutes les parties prenantes à s’impliquer pour la réussite du projet.

L’engagement des préfets 

Dans son discours de lancement, le secrétaire général de la préfecture du Borgou Sanni Bio Bayé représentant le préfet, a salué l’initiative. Ce projet est, selon lui, en parfaite harmonie avec la vision du gouvernement dont le souci est de lutter contre la progression de l’extrémisme violent et de créer un environnement sécuritaire propice à la paix et à la tranquillité, « condition sine qua none pour assurer un bien-être durable des populations ». Il a réitéré l’engagement des préfets des deux départements à accompagner les acteurs du projet pour que les résultats escomptés soient effectivement atteints. Sanni Bio Bayé n’a pas manqué d’adresser ses remerciements à l’endroit du consortium et à l’Union Européenne pour son soutien financier.

Il faut noter que ce projet va durer 18 mois et interviendra essentiellement dans quatre communes à savoir Nikki, Pèrèrè, Djougou et Bassila.

 

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