C’est la salle de conférence de la Direction Départementale de la Santé (Dds) du Borgou qui a abrité le jeudi 15 décembre 2022, la cérémonie de lancement du projet Leadership, Autonomisation-Mentorat-Inclusion-Entreprenariat (Lamie). C’est un projet initié par l’Organisation Non Gouvernementale (Ong) Rescue And Hope grâce au soutien de plusieurs partenaires dont l’Agence Française de Développement (Afd). Elle vise à promouvoir les Droits en Santé Sexuelle et Reproductive (Dssr) chez les filles et les femmes. Le lancement du projet a connu la présence des représentants des directeurs départementaux du travail, de l’enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle et des affaires sociales, des leaders religieux et bien d’autres.
Samira ZAKARI
Promouvoir les Droits en Santé Sexuelle et Reproductive (Dssr) des filles et des femmes, lutter contre toutes les formes de Violences Basées sur le Genre (Vbg) et promouvoir l’autonomisation des filles et des femmes. Tels sont les objectifs poursuivis par l’Ong Rescue And Hope en initiant le projet Lamie. Selon les responsables de l’Ong, les droits des filles et femmes sont de plus en plus bafoués au Bénin surtout dans la partie septentrionale du pays avec les mariages forcés et précoces, les grossesses non désirées en milieu scolaire, l’exploitation sexuelle, les violences conjugales et bien d’autres. D’où l’initiation de ce projet qui interviendra dans les départements du Borgou, de l’Atacora et de la Donga afin de soutenir les femmes et filles victimes des Vbg et faciliter leur réinsertion dans la société.
Il sera exécuté sur 16 mois. « Les acteurs de terrain sont les correspondants de l’Ong sur le terrain. C’est eux qui s’occupent de l’implémentation du projet sur le terrain. Il sont chargés de former les clubs féministes, les parents d’élèves, les leaders communautaires et les zémidjans qui sont les personnes associées au projet pour accroître la visibilité des actions », a laissé entendre Valentin Kinkpon-Glah, coordonnateur du projet Lamie avant de poursuivre, « nous avons également les para-juristes. Ceux qui accompagnent les survivants de ces violences pour une prise en charge médicale, psycho-sociale et économique ».
Les leaders religieux sont associés pour accroître l’impact du projet au sein de la communauté. Les directeurs d’établissements, promoteurs de bars, leaders religieux, forces de l’ordre ont chacun en ce qui les concerne, promis jouer leur partition pour permettre aux femmes et filles de jouir véritablement de leurs droits en santé sexuelle et reproductive.
Il faut noter que l’exécution du projet démarre en décembre 2022 pour prendre fin en mars 2024.
