CHUTE DU PRIX DE L’ANACARDE AU BÉNIN : Les clarifications du Dg Fénapab

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CHUTE DU PRIX DE L’ANACARDE AU BÉNIN

Les clarifications du Dg Fénapab

Le prix plancher du kilogramme de la noix cajou fixé à 400 Fcfa de concert entre le gouvernement béninois et les acteurs de cette filière n’est pas du tout respecté sur le terrain. Le constat est généralisé sur toute l’étendue du territoire national. Les acheteurs prennent le produit en dessous du prix plancher. Plusieurs raisons expliquent cette chute selon le Directeur Générale de la Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde du Bénin (Dg/Fénapab) Issiakou Moussa.

Wilfried AGNINNIN (Stg)

La campagne 2018-2019 de commercialisation de l’anacarde serait loin d’être une réussite. C’est ce qui convient de dire au regard de la baisse drastique du prix au kilogramme de la noix cajou. Du 400 F CFA comme prix plancher, ce produit est passé nettement à 350F, 250F voire 200 F CFA dans certaines localités du pays. Une situation qui inquiète aussi bien les commerçants que les producteurs.

Pour Issiakou Moussa, Directeur Générale de la Fénapab, la chute des prix de l’anacarde pour le compte de la campagne en cours est d’ordre général. « La commercialisation des noix de cajou en matière de fixation de prix, n’incombe pas seulement au Bénin, le pays n’a pas le monopole de ces prix là, c’est une question sous-région et internationale. Que ce soit au Nigéria, en Côte-d’Ivoire, au Togo, Burkina-Faso et bien d’autres pays c’est pratiquement la même situation », a expliqué le Dg/Fénapab.

Deux principales raisons expliquent la chute du prix des produits selon Issiakou Moussa. La première est liée à la baisse de la qualité des noix de cajou au Bénin suite à la précocité des récoltes et la seconde raison tire sa source de la baisse du coût de l’amande sur le marché international. « De ce fait, les transformateurs ne sont pas prêts à acheter les produits à un prix élevé. Aussi, nous avons constaté que la cueillette est très développée dans les villages et les conditions de stockage ne sont pas respectées », a-t-il fait savoir.
Les démarches sont en cours avec le conseil national des exportateurs d’anacarde du Bénin et les transporteurs sur les conditions de vente de ces produits, a rassuré Issiakou Moussa pour finir.

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