COMMERCE DE FRUITS : Une activité en plein essor à Cotonou et Calavi

10 mois ago | Written by
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L’une des activités en plein essor aujourd’hui dans les villes de Cotonou et de Calavi, c’est bien le commerce de fruits. Impossible de résister au charme de ces fruits de différentes formes et couleurs au goût les uns plus exquis que les autres, rangés dans des étagères ou des paniers.

Ainsi, elles sont installées un peu partout dans les coins de rues et abords des grandes voies, ces vendeuses qui trouvent en cette activité, un bon job. C’est le cas de dame Annick qui est dans la vente de fruits à Calavi depuis plus de 10 ans déjà. « Comme vous le constatez, je vends un peu de tout comme fruits. Des ananas, des pommes fruits, de la papaye, de la banane et autres. J’ai commencé avec la vente des oranges mais j’ai vu que les gens demandaient encore autre choses que l’orange j’ai donc pensé à agrandir mon commerce. Les populations ici aiment les fruits », a-t-elle confié. Ses propos sont renchéris par Latifa T. une consommatrice. « Tout le monde sait que les fruits sont bons pour la santé. Même quand tu es malade et tu vas à l’hôpital, les docteurs conseillent la consommation de fruits. Et ici, les fruits sont un peu plus accessible qu’au nord donc on consomme », a-t-elle reconnu.

Selon les vendeuses rencontrées, c’est au marché Dantokpa et parfois dans les villages environnants qu’elles vont s’approvisionner pour revendre. Les prix varient généralement en fonction de la qualité du fruit.

Ce que les populations préfèrent

Même si les fruits en général sont bien prisés par les populations, il y en a quand même certains qui sont plus appréciés. Selon Annick, « les clients préfèrent beaucoup plus l’ananas, la banane, les pommes fruits. On écoule beaucoup plus vite ces produits ». Elle précise par ailleurs que la recette moyenne dans la journée quand le marché va bien c’est 40 000 Fcfa. « Dans la journée, on peut vendre 10 voir 15 milles. C’est dans la soirée les gens achètent plus quand ils reviennent du boulot. On peut aller banalement à 40 000 ou même 50 000 Fcfa », a-t-elle confié.

Des difficultés

Comme dans toute activité, la vente de fruits à ses difficultés pense Jeanne une autre vendeuse située au quartier Tankpè dans la commune d’Abomey-Calavi. À l’en croire, « quand il n’y a pas le marché, les fruits pourrissent souvent surtout l’ananas et la mangue. On a des pertes ».

Néanmoins ces risques inhérents à toute activité ne découragent pas ces vendeuses à servir en tout temps des fruits voulus aux populations.

Samira ZAKARI

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