CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 3 AVRIL
Le gouvernement confirme la poursuite du processus électoral
Il s’est tenu ce mercredi 3 Avril le tout premier conseil des ministres du mois d’avril. Le président de la République Patrice Talon et ses ministres ont eu à discuter au cours de la séance de plusieurs dossiers. Entre autres, la décision de poursuite du processus électoral en cours pour les élections législatives du 28 avril prochain.
Lucrèce HOUADJETO (Stg)
Le point des démarches entreprises pour le bon déroulement du scrutin législatif du 28 Avril prochain a été au centre des discussions lors du conseil des ministres de ce mercredi. D’après le conseil des ministres, même si le consensus n’a pas été trouvé, les lois ont toujours leur effet, et la situation actuelle ne peut en aucun cas impacter le bon déroulement des élections législatives prochaines. Il ressort aussi de ce conseil que le président de la République ne peut se mettre à la place du parlement pour prendre des décisions exceptionnelles qui sortent du cadre constitutionnel. Le faire serait tout comme si le président de la République jouait le rôle de tous les pouvoirs. Ainsi, comme ils l’ont relevé, il est évident que les acteurs politiques, les organisations syndicales, celles de la société civile et le peuple entier demeurent attachés pour préserver l’ordre constitutionnel.
De même, les présidents des institutions ont décidé qu’il faut respecter scrupuleusement l’ordre constitutionnel qui est établi, et poursuivre le processus pour la tenue des élections à bonne date.
Cependant, le conseil a décidé que le gouvernement mette en place toutes les dispositions possibles pour la bonne marche des élections prochaines. Ils ont par la suite invité les populations à faire preuve de bon sens pour que les élections se déroulent dans la paix et la quiétude.
D’autres décrets ont été adoptés tels que l’organisation du concours de recrutement de quatre-vingts (80) auditeurs de justice au titre de l’année 2019, la contractualisation pour la mise en place de la plateforme nationale d’interopérabilité et du portail national des services en ligne. À ces différents points s’ajoutent les manifestations et rencontres.