CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT DE LA PRESSE ET DE L’AUDIOVISUEL DU BÉNIN : Le Cnpa lave le linge sale en public

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Le Conseil National du Patronat de la Presse et de l’Audiovisuel du Bénin (Cnpa-Bénin) est en voie de dislocation. Et pour cause, des patrons de presse refusent de laver le linge sale en famille. Ils ont décidé d’exposer à la face du public et du monde leurs faiblesses à résoudre leurs problèmes en leur sein sans que les regards extérieurs soient au courant. En effet, à travers un communiqué de presse en date du vendredi 4 février 2022, le président Evariste Seth Hodonou et certains membres du bureau directeur ont, à l’issue d’une réunion extraordinaire, décidé de la suspension provisoire de trois de leurs collègues. Il s’agit de Saturnin Hounkpè le Vice-président, Fortuné Assogba le secrétaire général et Archille Ahossinou le secrétaire à la formation.

Raisons évoquées par la plénière, ces conseillers cités plus haut auraient détourné des courriers administratifs et participé à des activités au nom du Cnpa-Bénin sans mandat du Bureau Directeur et sans ordre de mission dûment signé du président. Ainsi, les mis en cause sont interdits de participer aux activités du bureau et de représenter le Cnpa-Bénin à toutes les activités officielles nationales et internationales jusqu’à la prochaine Assemblée Générale (Ag). Mieux, une enquête judiciaire a été ouverte pour évaluer les préjudices causés au Cnpa-Bénin suite aux agissements des intéressés.

On en était là, quand les mis en cause en plus du secrétaire à la communication sont venus, à travers des écrits, traiter le communiqué de presse de laconique, immature, insensé et infondé. Selon ces derniers, ce communiqué comporte des irrégularités graves et une carence notoire en ce qui concerne la connaissance des textes, de l’éthique et de la morale du Cnpa-Bénin. Pour eux, selon l’article 66 du règlement intérieur, aucune sanction ne peut être prononcée tant que le mis en cause n’a pas été écouté et seule l’Assemblée Générale (Ag) est compétente pour prononcer la suspension et l’exclusion sur proposition du bureau directeur.

Au regard de ces déclarations, il est clair que le mal est plus profond et que l’objectif que poursuivent les deux camps protagonistes qu’est la préservation de l’image de la faîtière est loin d’être atteint. Comme le dit l’adage, « le linge sale se lave en famille », les deux camps n’ont pu prendre de la hauteur pour régler sans bruit les différends qui les confondent. De ce fait, c’est l’image de la faîtière qui est entachée.

S’il est donc encore possible de colmater les brèches, que les deux camps se retrouvent autour d’une même table pour régler définitivement cette situation.

Wahabou ISSIFOU

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