COUP D’ÉTAT CONSOMMÉ AU NIGER : Quid du nouvel homme fort du pays ? .Fermeture des frontières, couvre-feu, suspension de la constitution et des institutions .Ce qu’il faut retenir

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Le mercredi 26 juillet 2023 restera à jamais gravé dans l’histoire du Niger. Des militaires ont renversé le gouvernement du Président Mouhamed Bazoum par un coup d’État, confirmé tard dans la nuit de ce même mercredi à la télévision nationale. Les putschistes réunis au sein du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie (Cnsp) ont fait leur déclaration, à travers le Colonel-major Amadou Abdaramane et les premières décisions ont été prises.

En effet, après l’annonce du renversement du régime en place, les militaires ayant orchestré le coup d’État ont décidé de la suspension de la constitution et des institutions gouvernementales. Les frontières terrestres et aériennes sont fermées jusqu’à nouvel ordre et un couvre-feu est instauré de 22h à 5h du matin. Les hommes en treillis justifient leur action par la « dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale.»

Quid du nouvel homme fort du pays ?

Pour l’instant, les rumeurs vont bon train. Plusieurs médias locaux voient l’ancien Chef d’État Major Salifou Mody, démis de ses fonctions il y a peu, comme le Chef de la transition. Il avait critiqué ouvertement la politique française dans la gestion du terrorisme au Sahel avant d’être finalement démis de ses fonctions par le Président Bazoum. De l’autre côté, on parle du Général Omar Tchani, Chef de la garde présidentielle ayant mis en œuvre l’opération du coup d’État. L’homme avait pourtant réussi à deux reprises, à déjouer des putsch, en 2015 et en 2021. En troisième position, c’est le Colonel-major Amadou Abdaramane qui est plutôt perçu comme potentiel Chef de transition. C’est lui en effet qui a pris la parole pour confirmer le coup d’État et qui a annoncé également la prise de nouvelles décisions.

Les prochaines heures pourraient dissiper les nuages de doute qui planent sur l’identité du nouvel homme fort du pays. Mais pour l’instant, la France, principale alliée du Niger, les États-Unis, la Cedeao et bien d’autres encore, exigent la libération de Mohamed Bazoum.

Florent YAMA

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