C’est une mauvaise tempête qui souffle actuellement sur la Fédération Béninoise des Artistes Musiciens du Septentrion (Fébams). Une situation marquée par des cas de démission, dans le rang des membres. En effet, face à la mauvaise gestion qui a pendant longtemps plongé le fonctionnement de ce creuset, certains membres ne partageant pas le mode de gestion et se sentant léser par les responsables de ce creuset, ont décidé de quitter le navire et de prendre leur indépendance. C’est le cas des acteurs culturels des départements de l’Atacora et de la Donga. Désormais réunit au sein de la Fédération des Artistes Musiciens de l’Atacora et de la Donga (Famad) dirigée par Bernadette Jolianne Betty Souhingahne, ces hommes et femmes entendent communier leur force pour faire émerger leur talent
Ils estiment par ailleurs, que les responsables de la Febams devraient s’en prendre à eux-mêmes, au lieu de tenir les autres responsables des retombées des semences qu’elles ont eux-mêmes mis en terre.
Des allégations que ne soutiennent pas, certaines personnes qui pensent que la crise au sein de la Fébams est renforcée par des mains invisibles dont celles de la Direction Générale (Dg) du Fonds des Arts et de la Culture (Fac).
Ainsi, face à la tournure inquiétante que prend l’affaire, les membres de la Famad ont tenu à clarifier la situation et situer leur position. Dans un communiqué, ces acteurs culturels ont rassuré n’être guidés par aucune personne aussi influente soit-elle. Ils estiment que leur départ est dû au mauvais traitement dont-ils ont été victimes au sein de la Fébams. « Nous venons à travers cette note, nous indigner contre les sous-entendus relatifs à la présence de mains invisibles dans la crise que traverse la Febams. La Famad se désole d’ailleurs, que le nom de la Dg Fac soit mêlée à toute cette histoire », ont-t-il décrié. Dans le communiqué, les membres de la Famad ont rassuré que contrairement aux manigances qui sont opérées pour salir la Dg Fac, cette dernière œuvre inlassablement pour l’épanouissement des acteurs culturels béninois. La Famad invite de ce fait, les responsables de la Febams à faire une introspection de leur gestion et tirer des conclusions utiles pour arrêter la saignée au sein de leur association.
Samira ZAKARI
