DÉSIGNATION DES MEMBRES DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE : Les députés “Les Démocrates” de la 8è C.e dénoncent

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Le dimanche 11 juin 2023, s’est déroulée au siège du parti d’opposition Les Démocrates (Ld) à Parakou, une conférence de presse sur la désignation des nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle (Cc). Cette conférence organisée par les députés de la 8e Circonscription Électorale (Ce) vise à dénoncer l’injustice faite au parti en l’écartant du processus de désignation des membres de la cour. Elle s’est déroulée en présence de plusieurs honorables députés dont Habib Woroucoubou, Viviane Tama, Sariki Raoufou, des militants du parti et bien d’autres.

Laurence AMOUSSOU (Stg)

La désignation des nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle (Cc) est contestée par le parti d’opposition Les Démocrates (Ld). Les responsables de cette formation politique se disent mis à l’écart lors de cette désignation par le bureau de l’Assemblée Nationale (An) en raison du fait qu’ils font partie de la minorité parlementaire. Ils dénoncent avec la dernière rigueur le traitement qui leur est infligé.

Pour l’honorable Habib Woroucoubou, les raisons de cette conférence de presse sont assez claires. « Cette conférence vise à protester contre l’installation des membres de la Cour Constitutionnelle, attirer l’attention du Chef de l’État Patrice Talon sur son choix de mettre en place un cadre institutionnel biaisé, informer le peuple béninois du danger qui guette notre pays (…) », a fait savoir l’honorable.

Selon l’honorable Viviane Tama, Les Démocrates (Ld) n’étaient pas présents à cette désignation « La désignation des membres de la Cour Constitutionnelle s’est faite en notre absence. Bien vrai que nous avons un membre au niveau du bureau de l’Assemblée Nationale mais, il se fait que ce membre est indisposé en la personne de Basile Ahossi », a martelé la députée. À l’en croire, le président de l’An devrait saisir le président du groupe parlementaire du parti Ld ce qui n’a pas été fait.

L’honorable Sariki Raoufou, parle d’un système de braquage. Pour le député, déjà que les membres ont été installés, tout doit à présent se jouer au niveau de l’Assemblée Nationale (An). « Ça gronde de partout. Les populations commencent par douter de nous. Mais, nous les rassurons que la situation est sous contrôle », a insisté l’honorable.

Les responsables du parti ont promis poursuivre le combat.

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