DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE DE PARAKOU : Les grands chantiers qui attendent le maire Yaya

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Les pages des élections et des tractations pour les postes à la mairie de Parakou sont fermées. Depuis le 6 juin dernier, la cité des Kobourou a ouvert une autre page de son histoire avec la prise de service au poste de maire de l’ancien ministre de la fonction publique, le docteur Aboubakar Yaya. Ils seront chargés, lui et l’ensemble de son conseil, de conduire les destinées de la ville pour les six prochaines années. Une tâche difficile mais pas impossible au regard des réalisations effectuées par le maire sortant Charles Toko. Après quatre années, tout n’a pas été rose malgré tous les efforts et la volonté affichée par le désormais ancien édile de Parakou. Par conséquent, le nouveau maire est attendu sur certains chantiers clés pour renverser la tendance.

Wahabou ISSIFOU

Les populations de la troisième ville à statut particulier du Bénin tiennent au développement de leur commune. Elles l’ont d’ailleurs fait savoir à travers les résultats issus des élections municipales et communales du 17 mai dernier, où elles ont exprimé leur mécontentement. Conséquence, Charles Toko a perdu son fauteuil de maire. Les attentes des populations n’ont pas été comblées. Le maire Charles Toko a engagé certaines réformes qui n’ont pas été du goût des citoyens parakois. Alors le nouveau maire Aboubakar Yaya sait désormais les défis qu’il aura à relever.

Les populations de Parakou attendent beaucoup du maire Yaya. Elles attendent que les mauvaises réalisations du maire Charles Toko soient revues et que les bonnes œuvres soient poursuivies et améliorées. Il s’agit entre autres de la réalisation des modules de salles de classes au niveau des écoles et établissements de la ville, ceci en vue de résoudre un temps soit peu le problème des effectifs pléthoriques dans les salles de classes ; de la réalisation des ouvrages d’accès à l’eau potable afin de réduire les peines des populations ; de l’ouverture des voies d’accès dans les quartiers périphériques de la ville et de la poursuite des lotissements. Les populations parakoises veulent se sentir en sécurité. Pour cela, il faut la réorganisation des brigades de sécurité civile, la réorganisation du secteur des taxis moto communément appelés « zémidjans » ; ceci passe également par l’éclairage des rues au sein des quartiers.
Sur le plan culturel, les acteurs rêvent le maintien des acquis tels que le poste de conseiller technique du maire à la culture et au tourisme, de la maison de la culture et du tourisme et de la poursuite avec des améliorations de la Foire Internationale de Parakou et bien d’autres.

Le secteur sportif a été le parent pauvre des secteurs au cours du passage du maire Charles Toko à la tête de l’hôtel de ville. Au plan sportif, la cité des Kobourou regorge d’énormes potentiels qu’il faille valoriser et accompagner. Pour la discipline qu’est le football, la ville possède trois clubs qui sont désormais dans l’élite. Ces clubs n’ont presque jamais été soutenus par le conseil municipal comme le font d’autres communes. Ce secteur a donc besoin d’un peu plus d’attention pour mieux se porter.

Le domaine de l’assainissement sera également l’autre bataille que doit mener la nouvelle équipe municipale. Le secteur des collecteurs des ordures ménagères doit être renforcé, les femmes balayeuses doivent reprendre du travail, la divagation des bêtes et autres réformes méritent plus d’attention.
La liste des attentes n’est pas exhaustive, mais si le maire Aboubakar Yaya veut être porté en triomphe au soir de sa mandature, il devra faire avec les populations. Aucune réforme ne peut se faire avec succès sans la participation des populations.

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