Le respect des dispositions de la constitution du 11 décembre 1990 à travers laquelle l’actuel locataire du palais de la Marina a été investi, est une priorité pour les acteurs de l’opposition. Pas question de proroger le mandat constitutionnel en cours pour quelque raison, font-ils savoir. Le Bénin, berceau de la démocratie en Afrique devra continuer à garder ce blason, gage de la vitalité des institutions de la République, font observer les acteurs de la classe politique de l’opposition.
Le 5 avril 2021 à 00 heure, le Bénin n’aura plus de dirigeant légitime, si une élection n’est organisée avant cette échéance, clame l’opposition. En effet, dans le but d’amoindrir les dépenses publiques liées à l’organisation à la limite annuelle des élections au Bénin, l’Assemblée Nationale (An), à travers les élus du peuple, ont modifié la constitution du 11 décembre 1990 en y insérant de nouvelles dispositions à savoir le couplage des élections donc désormais générales au Bénin.
De ce fait, un bonus de 45 jours est accordé au chantre de la Rupture pour faciliter cette transition. La même constitution amendée réduit d’un an, le mandat des parlementaires qui seront élus en 2023 de quatre à trois ans pour qu’enfin, les élections générales se déroulent en 2026, à la même année que la présidentielle. Seulement que, l’opposition ne l’admet pas, et appelle au respect du mandat accordé à Patrice Talon par le peuple béninois.
Le 5 avril 2021 à 00 heure, que se passera-t-il si rien n’est fait ? Les acteurs politiques doivent mettre en avant l’intérêt général. Les populations ont besoin de paix pour surmonter les énormes difficultés auxquelles elles sont confrontées. Le dialogue entre les différents protagonistes devrait apaiser les tensions. La raison triomphera !
S.A.A