L’atmosphère politique ces derniers temps-ci est fortement marquée par les événements préélectoraux entrant dans le cadre de la présidentielle de 2021. Dans les différentes chapelles politiques, les appels sont lancés pour une candidature de l’actuel chef de l’État. Des mouvements et associations adhérant aux idéaux du chantre de la rupture soutiennent fermement que leur leader se représente.
Il n’est pas à exclure le rejet par le chef de l’État de ces différents appels. Et si l’homme du 06 avril 2016 déclinait l’offre politique au grand dam de ces politiciens ? Et si Patrice Talon renonçait à sa propre succession ? Une importante hypothèse que bon nombre de concitoyens ignorent et qui pourrait se révéler irréversible.
La classe politique devra se préparer en conséquence et penser à un plan secondaire au cas où Patrice Talon déclinait l’offre. Il est grand temps que les laboratoires d’analyses politiques remettent à plat le processus et désignent les potentiels candidats. La machine déjà en branle opère à pas de géants. Les populations doivent se l’approprier et savoir que le maître du temps pourrait toucher les cœurs.
Si Patrice Talon renonçait, il aurait bouleversé les cartes et frustrés ces admirateurs qui l’auraient voulu voir gouverner le Bénin les cinq prochaines années à venir. Et s’il renonçait, il aurait tenu parole avec sa vision de faire un seul mandat.
Spero A. AKOVOGNON