Plus le temps passe, plus le mercure de la psychose causée par le coronavirus baisse en Afrique bien que les cas ne cessent d’augmenter. Puisque très vite, l’Afrique est en train de prouver à la face du monde sa capacité de résilience en dépit du déficit qu’on lui connaît en matière de plateau technique sanitaire et de personnel de santé. Faisant recours à la médecine des ancêtres, les bonnes nouvelles fusent de partout en ce qui concerne l’accroissement des cas de guérison grâce aux remèdes dépourvus de toute certification à l’occidental.
Au Bénin, le mal tant craint au début tend peu à peu vers la normalité puisque désormais tout le monde s’en moque grâce à l’efficacité des différents traitements en cours. En plus, ce qui est vu au départ comme un malheur devient un véritable déclencheur de réveils inouïs et un vrai accélérateur technologique. Avant la fin de ce qui a été appelé pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé, le Bénin comme plusieurs pays d’Afrique s’en sort déjà avec plusieurs retombées très positives qui révolutionnent les habitudes.
Au plan éducatif par exemple, il y a de cela quelques mois en arrière, quand on parle de E-Learning au Bénin, cela parait pour plusieurs étudiants comme un mythe ou une chimère des films hollywoodiens. Mais grâce à la Covid-19, ce moyen de formation en vogue dans les pays développés depuis des lustres, est devenu une réalité pour le commun des étudiants béninois. Ainsi, on peut déjà affirmer que le coronavirus a apporté une solution très efficace à l’épineux problème de surpopulation dans les amphithéâtres des universités du Bénin.
De même, avec un Président très futé en matière de lecture des situations imprévues, la Covid-19 est devenue une opportunité pour que le Bénin révèle son intelligence légendaire à la face du monde au moment où les grandes puissances sont dans le décor. Intelligemment Patrice Talon est en train de mener à bien la lutte en jouant à la fois sur le temps, les moyens et le mental de ses concitoyens.
Tout simplement, la Covid-19 est au-delà d’une pandémie en Afrique, un réel déclencheur de grands réveils qui changent l’image que l’Europe s’est longtemps faite de ce continent. Barack Obama avait donc raison de laisser aux peuples noirs son célèbre cri de cœur : « yes we can ! »
Edouard ADODE