EDITO : Le social à rude épreuve !

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Lors son discours d’investiture le dimanche 23 mai 2021 à Porto-Novo, le chef de l’Etat Patrice Talon avait annoncé pour son dernier mandat, renforcer les activités à vocation sociale. Les populations ont salué cette volonté du locataire de la marina à placer le volet social au cœur de ses actions. Si le premier mandat a été exclusivement pour remettre le pays sur chantier et pour son attractivité, Patrice Talon reste ferme et annonce une révolution.

Le social à l’ère de la rupture n’est absolument pas synonyme de distribution des ressources de l’Etat. Connaissant la rigueur du chef de l’exécutif, il serait maladroit de faire croire aux populations qu’elles auront désormais des facilités aux crédits et des pensions familiales ou alimentaires. En effet, dans le Programme d’Actions du Gouvernement (Pag) précédent, le projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) est mis en œuvre pour soulager les peines des populations pauvres et extrêmes pauvres.

 

De même, les structures sous-tutelles du ministère en charge des affaires sociales ont conduit il y a quelques semaines en arrière, une enquête de détection et de recensement des personnes pauvres et extrêmes pauvres en vue d’une prise en charge par l’Etat dans la mesure des possibilités. Il est un secret de polichinelle que le social a été l’enfant pauvre du régime au cours des cinq dernières années.

S.A.A

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