Les comoriens étaient aux urnes le dimanche 14 janvier 2024, pour élire leur président pour les cinq années à venir. Au total, 338 940 électeurs étaient également appelés à voter pour l’élection des gouverneurs. Le président sortant Azali Assoumani ancien putschiste est aussi en lice pour un quatrième mandat de cinq ans.
Cependant, plusieurs opposants appelaient au boycott des élections. L’ancien officier de 69 ans, Azali Assoumani est notamment opposé à l’ancien ministre de l’Intérieur et à Salim Issa, médecin et porte-étendard de Juwa, le parti de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, rapporte le média Africanews.
En gros, il n’y a pas eu de violence dimanche dernier. Mais de nombreux irrégularités ont été observées, rapporte Rfi. Les candidats de l’opposition en conférence de presse, ont unanimement dénoncé le déroulement de ces élections. «Nous regrettons profondément de constater qu’aucune élection n’a eu lieu aujourd’hui, et cela, malheureusement, avec la participation du président en exercice de l’Union africaine. Nous avions espéré qu’en assumant cette position prestigieuse, il aurait respecté les principes démocratiques», dénonce l’opposition. Mouigni Baraka Saïd Soilihi se désole, «des bourrages d’urnes qui ont été observés, en plus de l’utilisation de procurations et de votes multiples de présidents de bureaux».
Les résultats de ces scrutins sont attendus dans les prochains jours.
Etienne GNONLONFOUN (Stg)