EVOLUTION DE LA PANDEMIE DU CORONAVIRUS AU BENIN : Anselme Amoussou s’inquiète pour la reprise des classes

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Le gouvernement par le ministre de l’économie et des finances Romuald Wadagni a annoncé le dimanche 26 avril dernier que la fin du cordon sanitaire est prévue pour le 10 mai prochain et la reprise des activités économiques et académiques pour le 11 mai. Mais malheureusement des jours après cette décision, le virus du corona s’est propagé à une vitesse exponentielle. Du coup, le nombre de cas positifs qui était à 54 passe subitement à 96. Une situation tant inquiétante qui suscite des interrogations à divers niveaux, puisque à quelques jours de la reprise des activités rien ne situe la population béninoise. Des inquiétudes que partage également le Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats Autonomes (Csa) Anselme Amoussou.

Huguette LAWANI (Stg)

Depuis l’annonce de la reprise des cours pour le 11 mai prochain, syndicats, parents d’élèves comme enseignants à l’approche de cette date tant attendue sont sur le qui vive. Mais à presque neuf jours de la reprise, aucun des trois ministres des sous-secteurs de l’Education n’est monté au créneau pour expliquer ou donner des instructions sur les modalités de cette reprise. Ce message aurait au moins attesté réellement la réouverture surtout quand on constate une évolution de la pandémie.
Face à ce silence, dans une publication sur sa page Facebook, Anselme Amoussou, Secrétaire général de la Csa-Bénin a réagit. « Nous sommes à (presque ndlr) 10 jours de la date annoncée pour la reprise des classes. Et ni les apprenants, ni les enseignants, ni les parents d’élèves ne savent si cette reprise sera effective et dans quelles conditions. Comment des ministres de tutelle peuvent-ils se refuser à communiquer eux-mêmes sur cette question ? », s’est-il demandé de façon désespérée.
A en croire le syndicaliste, au regard de la situation actuelle, cette rentrée devrait être préparée de façon spéciale matériellement et psychologiquement, pour les établissements, comme pour les parents et leurs enfants. Il a également notifié que les autorités ne doivent pas choisir d’attendre la veille pour situer les citoyens. « Il est temps que Salimane Karimou, Kakpo Mahougnon et Éléonore Ladékan Yayi sortent courageusement de leur bunker pour nous dire officiellement ce qui se passera le 11 mai 2020 pour l’école béninoise», peut-on lire dans son post.
La reprise de toutes activités est certes, nécessaire compte tenu de l’état actuel de l’économie du pays ; mais il urge que certaines conditions soient réunies et que la communication y est pour éviter un rétropédalage suite à une forte propagation de ce virus qui pourrait suivre cette reprise.

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