FÊTE DE L’INDÉPENDANCE 2024 À PARAKOU  : Djibril Mama Cissé et Inoussa Zimé Chabi ont procédé au dépôt de gerbes  . L’invite des deux autorités 

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Le Bénin fête ce jeudi 1er août 2024, ses 64 ans d’indépendance nationale et internationale. A cette occasion, la ville de Parakou n’est pas restée en marge de cette commémoration. Les premières autorités de la ville de Parakou notamment le préfet du département de Borgou Djibril Mama Cissé et le maire Inoussa Zimé Chabi ont procédé au dépôt de gerbes au carrefour Hubert Maga et à son mausolée.

A cette occasion, le maire Inoussa Zimé Chabi a souligné que c’est un long chemin que le Bénin vient de parcourir. Par la suite, il a rendu grâce au seigneur pour ce qui est des changements observés dans le pays. «Au fil des temps, le pays se métamorphose dans tous les domaines, secteurs», a-t-il confié. Il a de même notifié que le Bénin d’il y a 10 ans est loin d’être comparé à celui de nos jours. Ce qui voudrait dire que chaque jour, des efforts sont fournis pour mieux développer le pays. «Notre souhait est que le béninois continue d’être patriote», a conclu le maire Inoussa Zimé Chabi.

A son tour, le préfet du département du Borgou Djibril Mama Cissé a salué la mémoire des pères fondateurs de la nation béninoise. Pour lui, c’est bien ceux-là qui ont permis aux béninois d’être libres aujourd’hui à travers de hautes luttes. «Je voudrais qu’on prenne vraiment conscience de cette lutte qu’ils ont menée, de cette liberté chèrement acquise pour qu’ensemble nous continuions à œuvrer pour l’édification de notre pays», a-t-il souhaité. En fin de compte, le préfet a invité la population, à une vigilance accrue. Ceci, en raison de la situation combien critique liée à l’insécurité que connait le nord du pays. «Je voudrais en ces périodes un peu critique où nous faisons face à des attaques, dans cette guerre asymétrique, demander aux uns et aux autres, de faire preuve d’une vigilance des plus accrues», a conseillé le préfet. Ce faisant, il serait possible «de venir à bout de ce phénomène qui trouble la quiétude des uns et des autres».

Il faut noter qu’il n’a pas eu de défilé militaire, ni civil comme à l’accoutumée. Toutefois, des honneurs militaires ont été faits.

Aboubakar FAÏSSAL (Stg)

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