FLAMBÉE DU PRIX DE L’OIGNON À PARAKOU : Consommateurs et revendeurs se plaignent

8 mois ago | Written by
13 171 vues
0 0

Le prix de l’oignon a connu une hausse depuis la fermeture de la frontière Bénin-Niger. Cette situation affecte le Bénin en général et les habitants de Parakou en particulier. Si certains exposent les causes de cette hausse, d’autres parlent des conséquences engendrées.

Abdel Sadeck YAROU (Etd Cfoman-Daabaaru) & Nasrine BIO IDRISSOU (Stg)

À Parakou, l’oignon est devenu cher. La situation est devenue inquiétante. Ainsi, consommateurs et revendeurs se plaignent. Des tas d’oignon qui se vendaient à 100f sont passés à 200f voire 250f. Le sac de 100kg qui était de 25 000f ou 30 000f est passé à 70 000f.
La fermeture de la frontière avec le Niger est la principale cause que beaucoup soulèvent. «C’est parce qu’ils ont fermé la frontière, les gens ne peuvent plus passer comme avant. Et ça devient plus cher», a déclaré Karamath Boni Wara, une revendeuse. Selon elle, le prix d’achat du produit a connu une hausse. «Avant les petits tas étaient à 100f et plus gros. Le grand sac de 100kg se vendait à 25 000 f ou 30000f, avec le temps, c’est venu à 40.000f. Et quand ils ont fermé la frontière, c’est venu à 70.000f», a précisé une revendeuse au marché Guèma.

Les consommateurs achètent les oignons de moins en moins en raison du prix actuel. Une telle hausse de prix entraîne le faible écoulement de ce produit et entraîne bien d’autres pertes. À en croire Rafiatou Chabi, le stock d’oignons perd en qualité avec le temps parce que les consommateurs n’achètent pas assez. «Souvent l’oignon est gâté et on a beaucoup de pertes », a confié Rafiatou.

À voir la flambée du prix de l’oignon, les parakois n’ont pas manqué de lancer un appel à l’endroit des autorités. « Je ne suis pas du tout content. La frontière qu’ils ont fermé est à l’origine de tous ces problèmes et c’est à cause d’une seule personne ce qui n’est pas bien. C’est à cause du coup d’État qu’ils ont fait au Niger que les prix ont augmenté sur tous les produits. Il faut que l’État libère la frontière parce qu’à cause d’une seule personne on ne peut pas punir tout le monde», souhaite Arouna Aboubakar
Il faut rappeler que cette fermeture de frontière émane des sanctions imposées par la Cedeao contre le Niger en vue de rétablir l’ordre constitutionnel dans ce pays.

Article Tags:
· ·
Article Categories:
A la une · Société

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru