FORMATION POLITIQUE “LES DEMOCRATES” : Houndété justifie l’élection de Yayi à la tête du parti 

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Le mardi 18 octobre 2023, le premier vice-président du parti politique “Les Démocrates”(Ld) Éric Houndété était sur Rfi. Au cours de l’entretien téléphonique, il a justifié l’élection de Boni Yayi à la tête du parti. Houndété a aussi abordé la question de la libération des ‘’détenus politiques’’, les élections générales de 2026 et les défis à relever par “Les démocrates ”(Ld).

Romaine KPANA ( Édt Cfoman-Daabaaru)

Après le congrès du parti Ld organisé à Parakou les 14 au 15 octobre 2023, Éric Houndété a été reçu sur Rfi. Selon le nouveau Vice-président du parti, Boni Yayi n’avait jamais quitté l’arène politique, il a quitté la présidence de la République. «Nous avons ensemble fondé le parti “Les Démocrates” (Ld) en 2020. C’est par rapport aux objectifs que nous avons jugé qu’il était bon de faire un reclassement pour nous nourrir de son expérience d’ancien chef d’État, d’homme d’Etat renforcer notre équipe pour aller à l’assaut du pouvoir (…). Quand on a des objectifs, on monte une équipe qui permet de réaliser les objectifs», a-t-il expliqué.

Cela fait plus de 2 ans que Rekiath Madougou et le constitutionnaliste Joël Aïvo sont en prison, de grandes Ong comme Amnesty international, le comité des experts de l’Onu ont demandé leur libération mais toujours rien. «Ce qui est important pour nous c’est ce que nous faisons pour que cette libération intervienne. Dans la mise en place du nouveau parlement, nous avons pu avoir une place au sein de ce parlement contrairement au parlement monocolore qui a précédé. Nous avons introduit une proposition de loi d’amnistie pour décrisper notre pays. Donc nous allons continuer le combat pour que Rekiath, Joël, Latifou et tous les autres qui sont encore dans les ‘’mains’’ du pouvoir de Patrice Talon en sortent. Nous n’avons pas le choix, c’est une exigence pour nous», a justifié Éric Houndété avant d’ajouter, «Les lois électorales, c’est l’un de nos chantiers qui doivent être revues, la question des listes électorales, la question de l’organe qui gère les élections. Même la cour Constitutionnelle. (…) On ne peut pas utiliser le parrainage pour empêcher les gens d’être candidat».

Concernant le retour de Patrice Talon en 2026, Éric Houndété a également déclaré que « la loi ne lui permet pas, je ne vois pas par quel acrobatie il sera candidat. Donc je ne fais pas beaucoup d’efforts pour réfléchir à comment quelqu’un va violer la loi».

Il a aussi souligné le fait que le fils de Boni Yayi soit dans le bureau du parti, ne cause aucun problème. Il a aussi droit de donner, « son énergie, son intelligence au parti, de s’impliquer. Si cette implication lui donne les mérites d’avoir telle ou telle position, il les aura. Mais, le fait d’être fils d’un Chef de l’Etat au sein de notre parti ne donne aucun droit particulier à quelqu’un» a-t-il expliqué.

Par ailleurs, certaines personnes reprochent aux démocrates d’être toujours dans l’opposition radicale, que rien ne trouve grâce à leurs yeux. « De la même façon, certains nous reprochent d’être trop mous. Pour ceux qui sont au pouvoir, pour le peu que nous faisons estiment que nous sommes très durs. Que rien ne trouve grâce à nos yeux. Qu’ils veuillent bien accepter qu’on critique leurs actions. Et si leurs actions étaient bonnes, les populations ne seraient pas en train de se plaindre tous les jours. Toute notre action est de faire en sorte que notre pays revive une démocratie apaisée et plus en plus on a fait la promotion de lois liberticides, vous ne pouvez pas vous exprimer ni dans les médias, ni sur les réseaux sociaux sans vous sentir menacé. Ce sont là des questions importantes qui nous préoccupent», s’est-il désolé.

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