INSOLITE A BANIKOARA : Une femme ressuscitée au cimetière

5 ans ago | Written by
16 645 vues
0 0

INSOLITE A BANIKOARA

Une femme ressuscitée au cimetière

La cité des Banigansé était la scène d’un fait peu ordinaire dans la journée du vendredi 4 janvier dernier. En effet, déclarée morte la veille, dame Zaratou K. s’est ressuscitée une fois son corps déposé dans la tombe du cimetière de Toura. Selon l’oncle de cette dernière, Guerra Soro, sa nièce souffrait d’un mal depuis quatre mois. Ainsi elle a rendu l’âme aux environs de 19 heures du jeudi 3 janvier. Etant musulmane les cérémonies ont été effectuées pour son inhumation le jour suivant. C’est ainsi, selon le récit de l’oncle vers 9 heures du 4 janvier, le corps a été amené au cimetière pour l’enterrement. Une fois sur les lieux, le corps fut déposé dans la tombe, ensuite couvert de feuilles puis de planches. C’était au moment de mettre du sable mouillé qu’une des planches a bougé « …et on a entendu une toux, croyant que c’était parmi nous que quelqu’un avait toussé », mais non. « Quand on a enlevé l’une des planches qui se trouvait au niveau de sa poitrine, on a constaté en même temps que la position dans laquelle on l’avait mise a changé. Elle s’est retournée sur le dos », a poursuivi l’oncle de Zaratou. Automatiquement, le corps a été retiré de la tombe et les prières commencèrent avec l’imam Mewada Daoudou et ses collaborateurs. Trente minutes après, dame Zaratou retrouva ses esprits et fut conduite urgemment à l’hôpital de zone de Banikoara où elle a pu répondre correctement aux questions à elle posées. Selon le directeur de l’hôpital de zone, Mohamed Toko, la dame serait sûrement rentrée en coma, « un coma Hypoglycémique ».
Cette résurrection vient remettre en cause la précipitation qu’on observe souvent dans l’inhumation de certains corps de fidèles musulmans, juste après l’arrêt de la respiration. Une vérification médicale s’impose donc à chaque fois qu’il y a décès pour éviter d’enterrer des vivants dans l’ignorance.

Wahabou ISSIFOU

Article Categories:
A la une · Société

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru