INVITEE DU CLUB DE L’ECONOMISTE DU BENIN : Réckya Madougou décortique son dernier ouvrage “Soigner les certitudes”

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Le quatrième numéro du club de l’Economiste du Bénin a reçu en invité mercredi 30 septembre dernier, l’ancienne ministre de la microfinance et de la justice, Réckya Madougou. Pendant environ 90 minutes, l’invitée de Peasce Hounyo a retracé le chemin parcouru, les expériences accumulées et son ouvrage “Soigner les certitudes” lancé le week-end écoulé.

Sans langue de bois, Réckya Madougou a d’abord rappelé ce qui a motivé la rédaction d’un tel ouvrage. La genèse de ses premières réflexions, les cibles concernées et les objectifs visés sont entre autres aspects développés par l’activiste de l’inclusion financière en Afrique. A l’en croire, la narration de l’activisme à un militantisme économique est la motivation principale de l’ouvrage. Réckya Madougou a fait savoir au cours de l’échange à bâtons rompus qu’il y a tellement de préjugés sur l’Afrique. Ce qui l’amène à dire qu’il urge de curer les mentalités.

Un livre entretien

L’ouvrage a été rédigé depuis plus d’une année, a relevé l’invitée du club de l’Economiste du Bénin qui n’a pas manqué d’apprécier l’image que projette l’Afrique dans le reste du monde. Pour la conseillère spéciale du Chef de l’Etat togolais, «l’Afrique doit décomplexer ses relations et s’opposer aux préjugés qui prévalent contre nos sociétés».

L’ouvrage aborde essentiellement les sujets relatifs à l’inclusion financière à travers la citoyenneté économique, qui permet de rendre les individualités solvables, les microcrédits et les solutions innovantes pour déboucher sur de croissances rayonnantes. Reckya Madougou a aussi développé le concept de la spiritualité de l’effort qui se traduit par la rigueur dans le suivi des projets, l’effort permanent et la reddition de compte.

Par ailleurs, elle a invité les hommes des médias à réfléchir sur des questions de développement économique tout en contribuant à l’apaisement des sociétés. L’ouvrage “Soigner les certitudes” vient donc fortifier les individualités, a conclut Reckya Madougou.

Spero A. AKOVOGNON

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