Qui ne connait pas cette ville, ne pourrait s’imaginer qu’en circulant dans certaines rues à Parakou, l’on a l’impression d’être en train de se rendre dans les 2Kp (Kouandé, Kérou, Péhunco), Kalalé, Karimama et Sinendé. C’est pourtant le cas pour plusieurs rues de la troisième ville à statut particulier du Bénin, elles ressemblent aux routes de ces localités oubliées depuis des décennies. Des nids de poules, que dis-je, des nids de chameaux, ailleurs ce sont même des rivières qui se dressent au milieu de la voie. S’il convient de saluer les efforts du gouvernement de la rupture pour la première phase de l’asphaltage, il faut dire que 8,5 kilomètres, c’est assez insuffisant pour le besoin de Parakou et il faudra en attendant la deuxième phase, faire des travaux d’urgence sur certaines rues de la vitrine du septentrion
Pour orienter les décideurs, il est très important de nommer certaines rues qui méritent une action urgente en attendant. Il s’agit entre autres, de la rue quittant le carrefour de la municipalité à la résidence du Préfet. Celle quittant le carrefour Bio Guerra pour le rond-point Papini ainsi que la rue menant au domicile de l’ancien Président de la République Boni Yayi. Cette dernière mérite qu’on s’attarde sur son cas.
De la rue menant au domicile de Yayi Boni
Cette rue, Patrice Talon doit la réhabiliter pour trois principales raisons. La première, c’est pour donner une leçon de bonne gouvernance à l’ancien chef d’État qui n’a jamais su faire des réalisations de qualité contrairement à son successeur qui depuis 6 ans prouve que le Bénin mérite le meilleur. Aussi, Talon devra-t-il bitumer à nouveau cette rue au nom de son rapprochement avec Boni Yayi. Cette réalisation pourrait être la preuve d’une vraie paix entre les deux amis. Enfin pour le bien-être des populations de Parakou, cette rue mérite d’être réhabilitée afin d’éviter aux riverains et usagers d’amortir leur corps et leur moyen de transport dans un contexte de crise économique.
Barnabas OROU KOUMAN
