De plus en plus, de nombreuses voix se désolidarisent de la Cedeao, surtout en ce qui concerne sa volonté d’intervenir militairement au Niger pour un retour à l’ordre constitutionnel. La récente voix à prendre le contre-pied de la Cedeao est l’Union Africaine (Ua). Au terme d’une rencontre tenue lundi 14 août dernier entre des États membres de l’Ua, le Conseil de Paix et de Sécurité (Cps) a catégoriquement rejeté toute option visant à entamer des actions militaires au Niger.
La Cedeao semble désormais manquer de soutien au sein des institutions africaines, pas dans son désir de restaurer l’ordre constitutionnel, mais de le faire par la force. Les membres du Cps de l’Ua ont pendant de longues heures, échangé sur les retombées d’une attaque contre les putschistes nigériens, sur l’Afrique. Pour de nombreux Etats membres, cela entraînerait un climat d’insécurité et d’instabilité dans le continent. Selon les sources diplomatiques reprises par de nombreux médias dont ”Le Monde”, la voix de la négociation reste celle à privilégier, malgré le fait que le régime du Général Tiani, semble insensible aux différentes sanctions qui pleuvent chaque jour.
En attendant l’officialisation de la position de l’Ua, l’institution a tout de même suspendu de toutes ses activités, le Niger de façon temporaire.
Florent YAMA
