Depuis quelques semaines, la fixation d’une date pour la présidentielle secoue la Guinée-Bissau dirigée par Umaro Sissoco Embalo. Ainsi, pour la résolution de ce conflit politique, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a dépêché une mission dans le pays entre le 21 et le 28 février 2025. L’objectif était en effet, de trouver des solutions durables pour ramener la paix en Guinée-Bissau, tout en misant sur un consensus politique avant les élections prévues le 30 novembre. Contre toute attente, le Président Embalo a menacé d’expulser cette mission de la Cédéao. Pour éviter d’essuyer cette humiliation, la délégation a décidé de partir d’elle-même. Elle a, à cet effet quitté Bissau à l’aube du samedi selon un communiqué diffusé le dimanche 2 mars.
Les raison
Selon Rfi, le Chef de l’État avait poussé une certaine curiosité en rencontrant les médiateurs au début de leur mission. A l’en croire, ils ont outrepassé leur mandat en dialoguant avec certains leaders de l’opposition. Toujours selon Rfi, au lieu de s’en tenir à son rôle d’observation, la mission a rencontré l’opposition. Outre cela, la mission a également repris certaines revendications de l’opposition. Entre autres, le rétablissement de l’Assemblée Nationale (An) d’ici le 31 mars et l’organisation des élections en juin alors que ce calendrier est bien différent de la date du 30 novembre fixée par le Chef de l’État. C’est ce qui n’a pas plu au Président Embalo.
A noter que l’équipe de médiation de la Cédéao était composée de l’ambassadeur Babatunde O. Ajisomo, conseiller du Chef de mission, et Serigne Mamadou Ka, expert de la commission des élections et bien d’autres.
Aboubakar FAÏSSAL