PARAKOU/MANQUE D’INFRASTRUCTURES A L’EPP GOUNIN : Des salles de classe de plus de 100 élèves pour un enseignant

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C’est une scène peu ordinaire à la fois inquiétante qui se passe depuis le début de l’année scolaire 2021-2022, à l’Ecole Primaire Publique (Epp) Gounin dans le 2ème arrondissement de Parakou. Cette école d’un seul groupe pédagogique manque cruellement de tables-bancs et de salles de classe pour contenir l’effectif pléthorique des écoliers. Il suffit de faire un tour pour constater cette triste scène qui se déroule dans une école en plein cœur de la 3ème ville à statut particulier du Bénin. « Comme d’habitude, nous sommes confrontés à un effectif pléthorique. L’école est située dans une zone périphérique de Parakou, qui subit une explosion démographique chaque année. Nous n’avons qu’un module de trois classes. Le reste des apprenants suivent les cours dans des appâtâmes, exposés au vent et au soleil. En moins de 4 ans, nous avons construit cinq appâtâmes. Dans chaque classe, nous avons un effectif d’au moins 90 écoliers. Il y a trois classes notamment le Cp, Ce1 et Ce2 dont les effectifs sont à 117, 115, et 120 » a-t-il déploré. Malgré les efforts des parents d’élèves et des enseignants, la situation reste toujours criarde. Les enseignants se voient dans l’obligation de renvoyer les écoliers retardataires. Aux problèmes de manque de salles de classe s’ajoute celui d’équipements didactiques notamment les manuels indispensables pour l’apprentissage des écoliers.

Cependant, le directeur ne compte pas laisser les enseignants et apprenants subir ce calvaire sans rien faire. C’est pour cela, il lance un vibrant appel aux autorités de la ville de Parakou et aux acteurs du système éducatif afin qu’une solution soit trouvée à la situation que traverse son école. « Notre appel est que les autorités à divers niveau nous viennent en aide, de même que les personnes de bonne volonté. Malgré les efforts des parents les enfants courent un grand risque car les bâtiments érigés par les parents ne sont pas solides. Quand la pluie vient, nous sommes obligés de déplacer les enfants vers le seul module de trois classes. Notre doléance est de nous doter au moins d’un nouveau module de trois classes » a-t-il lancé.

AFFOUDA Adéniyi Gildas (Stg)

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