La prorogation de 45 jours du mandat du chef de l’Etat Patrice Talon, continue de susciter de vives critiques. La dernière en date est celle de l’ancien président du Bénin, Dr Thomas Boni Yayi qui a montré que la prolongation du mandat de Patrice Talon est illégale et illégitime. Ainsi, le gouvernement est sorti de son silence pour démontrer combien cette disposition est légale et légitime. Dans une conférence de presse tenue le jeudi 11 février 2021 à Cotonou, le ministre de la communication et de la poste Alain Orounla, a fait savoir que Boni Yayi est un ancien président, une autorité morale dans le pays mais il n’est pas une institution. « Une institution, c’est le parlement, c’est la cour constitutionnelle. Une institution, c’est la Cena. Et dès lors que toutes ces institutions se sont accordées sur la légalité, la constitutionnalité de la révision intervenue, les autres interventions sont des commentaires qui peuvent être plus ou moins parasites ou en tout cas superflus », a expliqué le porte- parole du gouvernement.
Ainsi, le gouvernement tente de justifier cette disposition pour faire taire les polémiques.
Daniel KOUAGOU