PORCICULTURE A LA FERME KDK
Des stagiaires de la Fondation Claudine Talon renforcent leur capacité
Élevage des porcs encore appelé porciculture ou porcinoculture fait partie des sections qui retiennent l’attention des jeunes filles déscolarisées de la Fondation Claudine Talon à la ferme Kigani Dada de Kpéssou (Kdk) depuis plus d’un mois. Parmi les 69 filles déployées dans cette ferme, 7 stagiaires se sont spécialisées dans la porcinoculture. Ces dernières acquièrent des expériences sous la direction du techniciens Félix Patey.
L’élevage des porcs suit des étapes bien définies. Pour Florence Montcho et Solange Doli, toutes deux stagiaires, après la mise-bas les porcelets reçoivent pendant trois jours le fercobsang de 2 ml pour prévenir les anémies. A partir du 19e au 21e ils reçoivent l’antibiotique appelé oxytracycline 10%. Quarante-cinq jours après, l’on passe au sevrage qui consiste à séparer les porcelets de leurs génitrices. C’est aussi le début de l’engraissement. Selon ces stagiaires, une truie peut produire 8 à 18 porcelets ceci deux fois par an. « Deux mois après la mise-bas, si on constate la chaleur on passe à la saillie c’est-à-dire on déplace la femelle vers le verrat. On marque la date de la saillie si ça marche je veux dire que la prochaine mise bas sera dans 115 jours », a expliqué la stagiaire Emilie Sossou.
La castration des verrats se fait deux semaines après la mise-bas. La réforme des femelles commence à partir de 4 ans avec une diminution nette du nombre de porcelets. Le maïs, le soja torréfié, le sel, les coquilles d’huitre, le son de riz et autres, constituent la provende de l’élevage des porcs. Les maladies les plus fréquentes chez les porcs sont l’anémie, la Mammite Métique Agalaxy (Mma) et le colibasilose.
Il faut rappeler qu’à la ferme Kdk la section de la porciculture compte 9 verrats et 58 truies.
Wilfried AGNINNIN
