PROJET DE RESTITUTION DES OBJETS D’ART SPOLIES EN AFRIQUE
Talon en passe d’être satisfait par Macron
Le premier combat diplomatique du ministre béninois des affaires étrangères, Aurélien Agbénonci tourne progressivement à l’avantage des pays africains qui se sont réveillés grâce à l’alerte donnée par le président Patrice Talon dès son élection à la tête du Bénin. Après deux ans d’actions diplomatiques musclées, une lueur de victoire se pointe à l’horizon.
En effet, pendant la période coloniale, plus de 90 000 objets d’art précieux ont été volés par certains colons dans les palais royaux des pays africains. La plupart de ces objets d’art sont exposés dans des musées européens, et attirent des millions de touristes chaque année. Le musée du quai Branly, musée national français, dédié aux arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, à Paris en France, détient à lui seul une bonne partie de ces objets qui font partie intégrante du patrimoine culturel et historique de l’Afrique.
Il y a deux ans que le Président Patrice Talon a commencé les démarches pour la restitution de ces objets. Après les promesses faites par l’ancien président français François Hollande pour satisfaire à cette doléance, Emmanuel Macron est finalement passé à l’action en ce qui concerne la concrétisation de ce vœu cher au Président Patrice Talon. Ainsi, le jeune président français a commandité un rapport sur la faisabilité de ce projet. Le vendredi 23 novembre dernier, ce rapport a été officiellement remis à Macron. Des conclusions de ce rapport, ces objets doivent nécessairement retourner dans leurs pays d’origine pour enfin contribuer à l’histoire et à l’économie des pays africains concernés.
Pour le ministre béninois des affaires étrangères, Aurélien Agbénonci, « ce n’est pas encore une victoire, mais un grand pas ». Quant à ce qui concerne les conditions de sécurité et de conservation de ces objets à leur retour au bercail, il a rassuré que le gouvernement du Bénin prend déjà des dispositions idoines par la construction des musées aux normes internationales en dehors de ceux qui existent déjà.
Vivement que la procédure aille à son terme, comme l’a d’ailleurs souhaité le président français Emmanuel Macron.
Edouard ADODE
C’est une très bonne chose‚ la démarche est vraiment bien mais après le retrait‚ tel que les blancs l’on conserver est ce l’Afrique pourra les conservé ainsi c’est la le vrai problème‚ si non l’Afrique sera ‚ un point aussi que je souligne veillé à ce que cela ne soit pas volé et revendu en cachette par des individus l’Africain est capable.
Votre crainte est légitime mon cher. Tout est possible en Afrique