PROPOSITION DE SOLUTION POUR UNE SORTIE DE CRISE
L’He Bagoudou optimiste, croit au consensus
« C’est ouvert et par la grâce de Dieu, on va y arriver », dixit l’élu du peuple
Comme annoncée, la plénière de tous les espoirs a effectivement démarré hier 28 mars à l’Assemblée Nationale. Au cours de cette rencontre qui a tenu tout le peuple béninois en haleine, plusieurs interventions les unes empreintes de colère et d’autres teintées d’optimisme et de sagesse ont meublé les discussions. Ainsi, l’honorable Bagoudou dans son intervention a manifesté un optimisme sans pareil et une ferme foi au consensus qui sera bientôt trouvé. Voici l’intégralité de ses propos.
Edouard ADODE
« Rechercher le consensus pour rechercher une solution politique à un problème technique. Nous sommes appelés pour chercher une solution politique à un problème technique car tout le peuple nous écoute et doit savoir que nous sommes appelés parce que simplement il y a eu application des lois de la République qui ont créé quelques soucis à certaines formations politiques. Nous sommes appelés à réfléchir sur qu’est-ce qui a pu se passer pour que l’application des lois donne ce résultat. Ailleurs monsieur le président, quand la Cedeao vient à la rescousse d’un pays c’est la non application des lois ou l’application biaisée. Mais ici, l’application est ferme sans faiblesse. Et c’est cette application sans faiblesse qui a donné ce résultat et nous sommes appelés à réfléchir. Les démocrates de tout bord doivent quand même être convaincus qu’on ne peut pas en vouloir à un pays démocratique qui applique strictement les lois de la République. C’est pour ça que nous étions un peu donc gênés que ce problème se pose en cette façon et que l’opinion puisse interpréter cela comme étant une décision.
Et pourtant monsieur le président, vous et beaucoup de démocrates êtes convaincus, nous sommes tous donc d’accord que le reproche qui est fait c’est donc l’application de la loi. Mais puisque nous sommes appelés à chercher la solution politique à un problème technique, nous-y sommes. Mais le protocole additionnel de la Cedeao nous a indiqué que c’est possible de trouver donc, si et seulement si il y a consensus. Voilà malheureusement monsieur le président, sur le chemin de consensus, il y a la méfiance qui s’est installée. C’est dommage qu’on en soit là. Méfiance parce que simplement beaucoup l’ont déjà dit abondamment ce matin; Il y a eu des gens qui ont refusé votre présidence, le président du comité et qui ont estimé qu’avec vous ce n’est pas évident.Dès lors de mettre ensemble pour chercher solution et ce consensus est devenu problème. Alors, vous voyez que ceux qui taxaient la démarche d’un délit d’initié, ont trouvé donc là la bonne réponse.
En effet, beaucoup d’observateurs se demandaient comment le parlement allait pouvoir s’organiser sans être frappée par le délit d’initié dans ses démarches. Et pourtant, on était d’accord que même si c’est au prix de délit d’initié on était prêt à chercher ce consensus. Hélas, les divergences au sein du comité et le rapport qui nous a été soumis indiquent bien qu’il y a problème. Et donc, il faut qu’on élève un peu le débat de part et d’autres, qu’on aille donc au delà des égos car la cohésion nationale n’a pas de prix. Je voudrais donc appeler chacun et tous à partager plutôt l’amour, partager la cohésion nationale au lieu de partager la violence, au de partager la guerre, au de partager les menaces. L’oiseau qui appel la pluie n’y échappera pas. C’est pour cela qu’il faut faire très attention sur les quetions de violences, les quetions de menaces et de guerre qu’on profère pendant qu’on est appelé ensemble à chercher une solution consensuelle. C’est pour cela, monsieur le président je voudrais une fois encore vous dire que vous êtes dans la bonne direction, ne baissez pas les bras. C’est ouvert et par la grâce de Dieu on va y arriver.», propos de l’honorable Bagoudou à l’Assemblée Nationale lors de la plénière du 28 mars dernier.