QUINZAINE DE L’EDUCATION DES FILLES AU BÉNIN
Le Lares et la coopération Suisse font le bilan de 18 annés d’action
C’est la ville de Cotonou qui a été choisie pour le lancement de la Quinzaine de l’éducation des filles au Bénin. C’était le mardi 8 octobre dernier. Cette quinzaine est une initiative du Laboratoire d’analyse Régionale et d’Expertise Sociale (Lares) en collaboration avec la Coopération Suisse pour faire le point de leurs 18 années d’intervention dans l’éducation des filles au Bénin. La cérémonie de lancement de la Quinzaine a eu lieu en présence de la directrice résidente de la coopération Suisse Valérie Liechti et du directeur administratif du Lares, Alexis Afouda.
Samiratou ZAKARI
Présenter les résultats des dix huit ans de collaboration entre le Lares et la Coopération Suisse au Bénin dans le domaine de l’éducation des filles. Tel est l’objectif du lancement de cette quinzaine de l’éducation des filles. Une initiative qui n’est pas du tout un hasard car elle coïncide avec la célébration de la journée internationale de la jeune fille.
Dans son allocution, le directeur administratif du Lares Alexis Afouda s’est dit satisfait de ces 18 années de collaboration entre le Lares et la coopération Suisse qui ont permis la mise en exécution de trois programmes. Il s’agit du Programme de Renforcement des capacités pour le Développement Local (Redadel), le Programme d’Appui Suisse à la Promotion des Filles( Aspef) et le Programme Equité et Qualité dans l’Education pour le Développement des Compétences (Equdec).
Valérie Liechti, directrice résidente de la Coopération Suisse a, quant à elle, ajouté que ces 3 programmes ont permis d’avoir de très bons résultats. A l’en croire, ils ont permis de venir en aide aux étudiantes démunies des localités vulnérables afin de réduire les disparités dans le secteur de l’éducation des filles.
Se référant aux chiffres pris au niveau du Plan Sectoriel de l’Education post 2015, s’il y a très peu de différence entre les chances d’intégrer la première année du primaire chez les filles et garçons, le tableau devient de plus en plus sombre quand on évolue dans les études. Aussi, l’indice de parité sur le taux brut d’accès est de 0,98 en classe de 6ème, 0,77 en 3ème et 0,48 en terminale. C’est pour cela, selon le directeur de cabinet du Ministère des Enseignements Secondaire, technique et de la Formation Professionnelle, il est urgent de mener des actions pour améliorer considérablement ces différents taux et réduire les disparités de genre dans le secteur de l’éducation.
Cette quinzaine est une bonne opportunité à saisir pour apprendre et tirer des enseignements en vue de l’opérationnalisation du Plan Sectoriel de l’éducation au Bénin. Pendant ces quinze jours, plusieurs panels seront animés sur différentes thématiques et des présentations de résultats de capitalisation.
Pour Dr Esther Adimi Ogouniyi, coordinatrice des programmes éducation du Lares, il sera également question au cours de cette quinzaine de l’éducation des filles de la réalisation d’une table ronde de capitalisation et de la diffusion de film documentaire.
