Tenir de rapport sexuel avec sa partenaire est un acte qui, au delà du plaisir qu’il procure aux conjoints, renforce davantage leurs liens amoureux. Mais, ces rapports bien qu’indispensables ne sont pas favorables à toutes les périodes notamment lors des menstruations chez la femme. Sur le plan scientifique que religieux, les rapports sexuels pendant les menstrues est un acte proscrit.
Ce que dit la science
Pour les spécialistes de la santé, tenir des rapports intimes en période de menstruations favorise la survenue d’infections sexuellement transmissibles. De plus, pour les femmes qui ont des règles douloureuses, un traumatisme est envisageable et ceci pourrait créer autre problème de santé. A en croire la sage femme Jubilée Aklossou en service au Centre de Santé (Cs) de Madina à Parakou, « ce n’est pas très approprié de tenir des rapports lorsque la femme est en période de menstruations parce que dans cette période, l’utérus élimine les déchets. Et faire un rapport dans cette période, c’est proliférer les déchets dans le corps. Donc il faut laisser le temps à la femme de terminer son écoulement ».
Le regard de l’Islam
La religion musulmane de son côté indique que les rapports sexuels pendant les menstrues est un acte malsain. Selon le maître coranique Issifou Abdel Latifou de la mosquée de Dokparou, « c’est proscrit dans l’islam ».
La sourate 2 versets 222 du saint coran se veut plus précise. « C’est un mal, éloignez vous donc des femmes pendant les menstrues et ne les approchées que quand, elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabiter avec elles suivant les prescription d’Allah, car Allah aime ceux qui se repentissent et aime ceux qui se purifient ». Par ailleurs, le Coran indique que, « l’homme qui accomplit l’acte sexuel avec sa femme doit faire l’aumône d’un dinar si (le sang de menstrues est rougeâtre) et de la moitié d’un dinar s’il est jaunâtre. ».
Malheureusement, cet acte interdit par les écritures saintes et la science est allègrement pratiqué par certains couples. Il urge donc d’intensifier les sensibilisations pour informer les couples du risque qu’ils courent sur le plan spirituel et scientifique.
SIME Kamariath (Stg)
C’est un sujet très intéressant.
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