REPRESSION DU NON PORT DE CASQUE A PARAKOU
Et si on félicitait la police républicaine ?
Il y a de cela quelques jours, tous les grands carrefours de la cité des Kobourou ont été pris d’assaut par les éléments du directeur départemental de la police républicaine, Max-Noël Aballo, pour réprimer tout usager à moto n’ayant pas porté son casque. Une opération combien louable au vue des risques liés au non port de casque. En deux jours seulement de répression, c’est plus d’une centaine d’usagers qui ont été arraisonnés.
Si l’on peut se réjouir de la réussite de cette opération à Cotonou, il faut rappeler qu’une frange de la population de Parakou peine à comprendre l’utilité de cette disposition. Ceci laisse à croire que cette opération ne profite qu’aux forces de l’ordre malgré les nombreuses séances de sensibilisation effectuées depuis l’ex Directeur Départemental de la Police Républicaine (Ddpr) du Borgou, Pacôme Anato en collaboration avec le chef annexe intérimaire du Centre National de Sécurité Routière (Cnsr), Hilaire Affoukou.
Le port de casque, plus qu’une obligation, c’est le moyen sûr de se protéger dans la circulation. Et il faut que les populations de la troisième ville à statut particulier comprennent que cette opération n’existe que pour leur bien. La tête est l’un des organes les plus sensibles de l’organisme humain. Elle est irremplaçable et son traitement n’est pas aisé. Un seul choc suffit pour mettre en péril l’être humain. Raison de plus pour leur bonheur de se mettre en règle en protégeant leur tête. Dans le cas contraire, l’usager arraisonné est obligé de payer une contravention de 10.000f au trésor public et les frais de fourrière en plus le casque avant de rentrer en possession de son engin.
L’idéal serait, pour tout usager de la route à moto, de se conformer à cette exigence. Sans quoi, la Police Républicaine a toujours le feu vert pour continuer la répression. Ils sont à féliciter et encourager à poursuivre cette opération.
L’excès de vitesse, le non port de ceinture de sécurité, les surcharges, l’usage du téléphone en pleine circulation, le non respect des feux tricolores, sont autant de mauvaises habitudes qui attendent leurs actions.
Wahabou ISSIFOU