SUITE À NOTRE ÉDITORIAL SUR LES RÉSULTATS DU BORGOU AUX DIFFÉRENTS EXAMENS
Voici la réaction de Maurice Fadégnon
Depuis le matin se lit sur les réseaux sociaux un éditorial du journal Daabaru paraissant à Parakou titré FADEGNON, Boccovo et Yarigo devant le tribunal de leurs consciences. Après avoir pris connaissance du contenu voici ma réponse confraternelle à l’auteur de cette incongruité. BOK ( Barnabas Orou Kouman, auteur de l’article) merci pour la pub. Mais je voudrais savoir BOK combien d’écoles as-tu dans ta commune d’origine.? Combien d’enseignants permanents pour ces écoles ? Combien de matériels didactiques pour chacune de ces écoles? Combien de bibliothèque (s) dans cette commune ? Quels sont les ouvrages qu’on y retrouve surtout par rapport à l’approche en vigueur ? Combien d’élèves pour un enseignants ? Combien de salles de classe et de mobiliers pour chaque école? Combien d’inspecteurs et de conseillers pédagogiques pour le bassin pédagogique de ta commune? Quel plan de formation et de recyclage des enseignants de cette commune? Quel encadrement familial pour les écoliers et élèves de cette commune? Quel encadrement pédagogique en dehors de l’école pour tes frères et sœurs ( je veux parler des enseignants répétiteurs)? Quelle politique d’accompagnement les élus locaux de ta commune ont-ils mis en œuvre pour un bon encadrement des apprenants qui ne sont rien d’autres que les futurs cadres de ta commune ? Quel est le plan de gestion de carrière des enseignants qui officient dans ta commune? Comment traitez-vous les enseignants qui ne sont pas originaires de ta commune? Connaissent-ils de promotion? Peuvent-ils malgré leur profil être nommés à la tête d’un Ceg de ta commune d’origine? Voilà quelques questions à ton endroit dont les réponses te permettront de comprendre que le mal est plus profond que ce qu’on t’a fait écrit (je pèse bien mes mots). Et face à tous tes éléments de réponse, qu’as-tu fait pour changer un tant soit peu l’ordre des choses? Je terminerai en te disant simplement après 19 ans dans la presse béninoise, la confraternité m’obliqe à te mettre devant le tribunal de ta conscience. Merci.
Confraternellement ton doyen FADEGNON Maurice